dimanche 31 octobre 2010

Purple rain

C'est le 1er novembre aujourd'hui. Il fait gris, c'est pas le jour le plus fun de l'année, alors ... place aux ongles Purple de chez Peggy Sage !

Un rose puissant, avec une légère nuance violine, très subtile.
C'est mon premier Peggy Sage, c'est Pam qui m'a tentée ... et je lui vole la vedette du VàO sur le blog ...

J'aurais pu accorder le vernis à la saison, mais j'ai tenté le contre pied (enfin le contre main ...), et cette couleur ça réveillerait les morts !

Kate Manzana

2 couches de "Purple" by Peggy Sage + 1 couche de Top Coat Mavadry by Mavala.

samedi 30 octobre 2010

Des p'tites bulles, encore des p'tites bulles

Ami(e)s lecteurs, nouvelle chronique pour buller !
Il y a quelques temps, en furetant rayon BD, j'ai acheté un livre que je vois sur les étagères depuis 1 an. "Je le prends ? oui, ça me tente bien. Ah mais non, je risque d'être déçue. Ouais mais quand même ça a l'air sympa. Allez je le prends, c'est même pas le prix de 2 VàO Mavala ... LOL"
Un an après, il a rejoint le autres bulles sur son étagère du salon.

L'album s'appelle "Pourquoi j'suis pas aux Maldives" de Soledad Bravi.
Et en l'achetant j'ai pensé à ma copine "Seychelles". Ben oui j'ai une copine qui vit aux Seychelles depuis le mois de mai et elle ne se dit pas "pourquoi j'suis pas aux Maldives ?" ... enfin j'crois pas ...

Bref, cet album, c'est l'histoire d'une fille de 30/35 ans (quelle jeunesse !), qui a des problèmes existentiels graves : le régime, le shopping, son amoureux, son future ex, le sport, et évetuellement son boulot.


Elle nous entraîne dans sa vie, pas trop prise de tête, pas très engagée, un peu égoïste, et ça fait du bien !
Parce que, ok j'adore les livres de femmes engagées, aventurières, exceptionnelles, qui tiennent tête et changent le monde, femmes auxquelles je ne peux absolument pas me comparer, tellement j'suis pas à la hauteur. Mais là, toutes mes frustrations, tout ce que j'ai de futile ne me pose plus aucun complexe.


Un p'tit album qui fait du bien à la fénéante occidentale que je suis.
DECOMPLEXEE j'vous dis !

Kate Manzana

Pourquoi j'suis pas aux Maldives
Soledad Bravi
Marabulles, ed. Marabout - 2009 - 9,90€

vendredi 29 octobre 2010

Les vieilles peaux se rebiffent

La crème Nivea, même la "Co-enzyme Q 10", c'est bien jusqu'à... 17 ans. Après, il faut savoir devenir un peu sérieuse avec sa peau.

Lors de notre virée shopping-cramage de CB avec Kate, il y a forcément eu, dans nos discussions, un moment où on en est venues à parler de l'état de nos peaux. Parce qu'entre la quarantaine, les nuits trop courtes, les cadences de travail effrenées et la pollution urbaine, aie aie aie, il faut bien avouer que la crème Nivea ne peut plus grand chose pour nous. Le "Co-enzyme Q 10" non plus.

Forte de cette constatation, j'ai cédé à l'injonction de Kate à m'offrir une nouvelle crème visage (la mienne me convenait alors très bien, quoi que ce n'était pas une Nivea). Habilement menée par ses soins chez Sephora, j'ai donc succombé à l'appel d'une crème Lancôme, dont Kate m'avait vanté les mérites, puisqu'elle l'utilisait - et avec grande satisfaction - depuis déjà quelque temps.

J'ai donc rempli mon petit panier d'un pot de crème "Rénergie Lift Volumetry" (rien que ça ! sûr qu'un nom pareil, ça doit faire une belle peau !) de Lancôme. Kate en a profité pour reprendre un pot elle aussi. 


Arrivées à la caisse, la vendeuse nous informe que pour le même prix (l'équivalent d'un bras !), on trouve la même crème en coffret (donc le même pot mais avec en plus des échantillons). Le hic, c'est qu'il n'y a plus qu'un seul coffret pour deux ! Dilemne ! Quid de Kate ou de Pam emportera l'ultime coffret ? J'aurais pu faire jouer mon droit d'aînesse et rafler ledit coffret magique. C'était sans compter sur la promptitude de la vendeuse à nous contenter, plonger dans les profondeurs de sa réserve à la recherche d'un coffret jumeau... Attente insoutenable... que Kate jugule en s'offrant un rouge à lèvres Chanel, pendant que je patiente, amarrée bec et ongles (manucurés) au comptoir caisse, attendant avec une anxiété très visible la remontée de la vendeuse... qui, au bout d'un temps indéfinissable, ressort de son arrière boutique brandissant son trophée  : le deuxième coffret !

L'aventure date du mois dernier, et j'ai donc attendu tout ce temps pour utiliser quotidiennement ma crème merveilleuse afin de vous en faire un compte rendu appuyé. Sur le papier, il est écrit : "Soin lifting avancé affinant et regalbant". Paroles, paroles, paroles ? Ben non, promesses (bien) tenues ! Odeur discrète et légère, texture-doudoune super agréable, qui se fond à la peau sans coller ni poisser ni effet huileux. Le plus bluffant, c'est le réveil !! Ou plutôt, mon teint au réveil ! Eclatant ! Rose, frais, peau repulpée, traits reposés (waow, je pourrais postuler pour leur écrire leurs dossiers de presse, chez Lancôme !). Au bout de 30 jours, ma peau tient plus de la pêche que du corps d'un sharpei ! Bref, y a comme qui dirait retour sur investissment, parce qu'il faut quand même bien avouer que Lancôme, c'est un chouïa plus cher que Nivea ! Mais on n'en met pas beaucoup ! Et le pot est super beau super déco dans la salle-de-bains ! Et puis bon, s'il ne fallait garder qu'un seul argument pour succomber au luxe, ce serait "parce que je le vaux bien", tout simplement.

Pam Baileys

jeudi 28 octobre 2010

L'image d'Epinal de Robert Hossein

Dans nos souvenirs d'enfants, il y a toujours une place pour les désuètes images d'Epinal aux tons colorés et au trait d'un autre temps :




 
Mais depuis quelques années, l'Imagerie d'Epinal a modernisé sa production, s'attachant à des personnages historiques contemporains, comme, par exemple Victor Hugo, Philippe Seguin ou encore Zinedine Zidane :



Cette année, deux personnalités ont eu leur image, Brigitte Bardot :


Lundi 25 octobre, j'ai assisté à la conférence de presse présentant la nouvelle image d'Epinal (réalisée par Antonio Gacia), dédiée à Robert Hossein, à la Maison de l'Alsace, à Paris, sur les Champs-Elysées.


Le moment était fort émouvant lorsque Robert Hossein a découvert son image devant le public, et tous les souvenirs qu'elle véhicule, son enfance, son phénoménal parcours d'acteur et de metteur en scène, son engagement humanitaire, sa foi, l'homme était ému aux larmes, la salle aussi. Un très beau moment fort en émotion.

Et j'ai eu la chance de me voir offrir une épreuve d'artiste, dédicacée par Robert Hossein et Antonio Gacia, artiste créateur de l'image, après avoir goûté à un délicieux kouglof maison arrosé d'un verre, non moins délicieux, d'alcool de rhubarbe.


(L'affiche est en vente à l'Imagerie d'Epinal ou sur internet p://www.imagerie-epinal.com/index/)

Pam Baileys

mercredi 27 octobre 2010

Suivez le guide

Jeudi 21 octobre, j'ai été invitée à Moulins (Allier), au CNCS (Centre National du Costume de Scène) à une visite privée de l'exposition "Vestiaire de Divas" (du 5 juin au 31 décembre 2010), suivie d'une conférence sur la vie de Maria Callas.


Le CNCS, inauguré le 1er juillet 2006, et qui a déjà accueilli à ce jour plus de 240 000 visiteurs, est situé sur un ancien quartier de cavalerie, construit à la fin du XVIIIe siècle, classé monument historique. Il appartient au Ministère de la Culture, qui lui a adjoint un bâtiment de construction très moderne, créé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, destiné à accueillir les réserves du Centre.


Le CNCS est la première structure internationale de conservation du patrimoine des théâtres. Il conserve plus de 9 000 costumes de théâtre, de ballets ou d'opéra, ainsi que de nombreux décors. Ces dépôts sont recueillis grâce à la Bibliothèque Nationale de France, la Comédie française et l'Opéra de Paris, mais aussi grâce au fonds propre du Centre, ou encore par le biais de dons de théâtres, costumiers, artistes...

S'étendant sur plus de 7 000 m2, le CNCS est un lieu unique de présentation muséographique ouvert tant au public qu'aux professionnels du spectacle. Du fait de la rareté et la fragilité de son fonds, il ne présente pas de collections permanentes, les costumes étant trop délicats à manipuler et à exposer à la lumière, mais des expositions temporaires, telles "Christian Lacroix, costumier" (2007), "Mille et Unes Nuits" (2008), "Rudolf Noureev" (2009), "Opéras russes" (fin 2009/début 2010).

Le CNCS propose également, tout au long de l'année, des stages, visites guidées, ateliers.

L'exposition "Vestiaire de Divas" présente un parcours dans l'univers vestimentaire des Divas (actrices, meneuses de revues, chanteuses d'opéras, stars de la chanson française d'hier et d'aujourd'hui).

Pour cette exposition, le CNCS a fait appel au grand couturier Maurizio Galante pour la direction artistique. Delphine Pinasa, directrice déléguée du CNCS, historienne de l'art, spécialiste du costume et du textile, en est la commissaire.

Voici un petit tour en quelques photos des sublimes costumes de divas que j'ai pu voir :

(robe créée par le couturier Frank Sorbier pour le rôle de Violetta (acte I), portée par Melinda Haslet (Opéra en plein air - 2004) - Droits réservés CNCS

(costume réalisé par l'atelier Karinska Paris, porté par Maria Callas en 1964, dans le rôle de Norma) - Droits réservés CNCS

(robe créée par Loris Azzaro, portée par Dalida en 1976 chantant "J'attendrai" lors d'un show télévisé) - Droits réservés CNCS


(costume réalisé par les Ateliers de couture de l'Opéra de Paris, porté par Jessie Norman dans le rôle de Didon - Didon et Enée, Opéra comique - 1984) - Droits réservés CNCS

(combinaison créée par Yves Saint Laurent, portée en 1972 par Zizi Jeanmaire, au Casino de Paris, pour sa revue "Zizi je t'aime") - Droits réservés CNCS


Je tiens à remercier tout spécialement et chaleureusement Delphine Pinasa pour sa gentillesse, son accueil, sa disponibilité et son immense savoir.


Pour plus d'informations sur le CNCS, programmation, itinéraire, horaires d'ouvertures etc...

www.cncs.fr




Pam Baileys

lundi 25 octobre 2010

Un train nommé désir

J'ai une copine, E, qui vit à New York, et c'est bien pratique d'avoir une copine qui vit à New York, parce qu'elle peut m'envoyer tout plein de choses que je ne trouve pas à Paris. Alors, régulièrement, avec E, on s'envoie des petits colis. Moi, je lui envoie des camemberts parfums de la France, et elle, des vernis à ongles introuvables en France.

Et "Wagon Trail", de la marque China Glaze, est introuvable en France. Et j'en rêvais ! Voilà, il est arrivé la semaine dernière (avec d'autres couleurs bien sûr, eh eh, vous ne croyez pas que j'allais me contenter d'un seul vernis !) et sitôt arrivé, sitôt appliqué !

"Wagon Trail" est d'une couleur difficilement explicable. Disons que c'est un sublime bronze-olive, parsemé de petites particules multicolores (dorées, vertes, rouges), avec des reflets très changeants selon la lumière, tantôt marron foncé, tantôt presque noir.

Pour mieux vous rendre compte, voici 2 photos :

Avec flash 

Sans flash 

Une couleur plutôt originale, donc, mais finalement facilement portable en ces jours d'automne. 

(2 couches "Wagon Trail" China Glaze + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

samedi 23 octobre 2010

VV from Bagnolet Birthday Party

Vendredi, Pam et moi et aussi d'autres filles, avons fêté les 40 ans de VV from Bagnolet.
From Bagnolet peut-être, mais aussi from l'Aveyron ... nous nous sommes donc retrouvées ici :
Et croyez moi c'est pas pour les mangeuses de salade, vinaigrette à part, et salade de fruit, sans banane parce que c'est trop calorique.
Une bonne saucisse aligot, ça vous requinque une bande de quarantenaires !

Nous avons bu, nous avons mangé, nous avons "piapiaté", nous avons passé une vraie soirée de filles.
Pam a même réussi à poser du vernis vert sur un doigt de VV ! vous savez le fameux Bronze Green de chez Mavala que j'avais acheté pour Pam il y a peu. Et même que VV a été séduite. Franchement, avec Pam, on ne pensait pas convertir VV au VàO avec du Green.

Vous remarquerez la nappe typique des restaus les plus branchés de la capitale, ainsi que la bague de Pam (dont elle a parlé il y a peu) et la bague de VV (offerte par elle-même).

Avant le dessert ....
... on a toutes sorti nos cadeaux : pull en cachemire gris, étole en cachemire prune, un livre d'exercices, un livre de Romain Gary, Las Vegas Parano, un livre sur New York ...



Une bonne soirée, merci à VV from Bagnolet de nous avoir réunies ! et encore :


Kate Manzana

mercredi 20 octobre 2010

The Lady of the Ring

J'en ai rêvé, mon amie M l'a fait !! Ultime cadeau pour mes 40 ans, la bague "Hortense" de Svarowski, un camélia délicat pavé de petits cristaux qui briiiiiiillent !


Elle en jette, hein, ma bagounette !

C'est qu'il faut commencer à songer aux cadeaux de Noël, et chez Svarowski, pour peu qu'on aime les cristaux, le choix est vaste ! Des bagues, des colliers, des bracelets, des charms... que de tentations !

Moi, j'ai déjà repéré de quoi mettre au pied du sapin :)

Pam Baileys

mardi 19 octobre 2010

500 millions d'amis, et moi et moi et moi


La vie tient à peu de choses. La fortune aussi. Savez-vous comment Facebook, le réseau social le plus visité au monde, est né ? Parce qu'un étudiant de Harvard s'est fait plaquer par sa petite amie. Voilà le pitch. Comme quoi, à toute chose malheur est parfois bon. De rage, l'étudiant éconduit narre son rateau sur son blog, et, comme c'est un petit génie de l'informatique (on dit "nerd"), il décide de créer un programme où seront fichées toutes les étudiantes de son campus, afin de faciliter ses recherches pour remplacer l'effrontée plaqueuse. Ses potes de chambrée adhèrent tout de suite à l'idée. En une nuit, le programme est lancé, les étudiants piratent les codes d'entrée du trombinoscope de Harvard, récupèrent toutes les fiches des jeunes filles, diffusent à leurs potes, qui eux mêmes diffusent à leurs potes, qui eux mêmes.... Big succès en quelques heures, le site explose, trop de connexions ! Alertés par ce succès, 3 autres étudiants de Harvard approchent notre jeune nerd et lui proposent de développer leur idée : créer un site en ligne de catalogague de tous les étudiants de Harvard : Harvard.edu. L'idée ne séduit pas tant que cela notre génie de l'informatique, qui veut se lancer seul dans son aventure, voit déjà plus grand, plus loin : il veut élargir son site à tous les campus américains, créant ainsi un site de référence où tous les étudiants pourront se trouver, trouver des infos sur leurs camarades. Il s'associe à son meilleur ami, qui finance le projet.

La suite ? Tout le monde la connait : l'aventure Facebook, ses 500 millions d'internautes, son fondateur, Mark Zuckerberg, le phénoménal procès qui l'a opposé ... à son meilleur ami, et aux 3 autres étudiants qui l'attaquent pour leur avoir piqué leur géniale idée.


"The social network", la saga Facebook, filmée par David Fincher (Alien 3, Seven, Zodiac) et qui vient de sortir sur nos écrans,  traduit bien l'ambiance qui règne sur un campus américain, ou, du moins, l'idée que nous nous en faisons. Les dialogues se situent entre "Les années collège", "Dawson" ou encore "Harry Potter", d'ailleurs,  un moment donné, je n'aurais pas été surprise de voir débarquer l'apprenti sorcier et sa bande à baguettes pour une partie de quidditch endiablée.

J'avoue que j'ai eu du mal à suivre le débit de mitraillette de ces jeunes génies de l'informatique, parce qu'ils ont un langage - codé - bien à eux, et que les histoires de guerres entre campus m'ont un peu ennuyées. Mais à part ça, Fincher a tout bien mis dans son film : les soirées campus avec beuveries, filles à poil qui dansent sur les tables, lignes de coke, blagues potaches, bizutages, boiseries sombres et antiques du bureau du directeur, blazers bordeau, cravates rayées et écussons "Harvard" pour les uns, sweets  Gap à capuche gris et tongs de piscine pour les autres (ça, c'est le look du "nerd").


Rien n'y manque ! Et surtout pas les clichés qu'on ramasse à la pelle !

Hélas je n'ai pas de profil Facebook (voyez à quel point je ne suis pas une it-girl !!), je ne peux donc pas chercher la fiche de David Fincher pour écrire sur son wall : "Hey Dave, j'ai moyen aimé ton film, vieux !"

"The Social Network" de David Fincher, sortie nationale le 13 octobre 2010

Pam Pam Girl


lundi 18 octobre 2010

Chauds les marrons chauds !



C'est sûr, on est maintenant au coeur de l'automne, je le sais, parce que j'ai vu des marrons par terre et aussi des vendeurs de marrons grillés à la sortie du métro.

Du coup, ça m'a donné envie de porter du marron sur mes ongles. Et c'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur "French Kiss", en me balladant chez H&M. 

"French Kiss" est un marron-chocolat très foncé, avec des reflets prune et de toutes petites particules dorées pour un effet très légèrement métallisé. Un baiser avec du Nutella sur les lèvres quoi ! Miam !

("French Kiss" H&M - 2 couches + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

dimanche 17 octobre 2010

Saturday with Rudolf

Samedi j'étais seule avec mon Rudolf (Karl golfait), et j'ai passé une journée que je qualifierais de "quiet and little funny".
Lever 7 heures ! Rudolf aime se lever tôt, surtout le week-end ...
Vers 10h départ pour quelques courses essentielles à ... rien ... si ce n'est se faire plaisir. Pas de ménage, pas de lessive, pas de supermarché, non, des courses futiles.
En roulant à travers la forêt Rudolf me dit : "tu sais Maman, ils ont planté des arbres pour faire joli pour les voitures". C'est une vision très masculine de l'utilité de la forêt.

Arrivés dans l'antre des magasins futiles, le 1er achat fut pour Pam ... qui a validé par SMS ... Et devinez quoi, c'était un achat VàO MAVALA, couleur Bronze Green ! Très beau, très automnal, très britsh, très scotland, très Pam.
J'en ai profité pour acheter un p'tit souvenir Mavala : Amber. Marron -Rouille, très automnal aussi.

Cet achat n'a pas enthousiasmé Rudolf ... alors direction le magasin de jouets ... pour voir les catalogues de Noël. Rudolf est en phase "je découpe tous les jouets dans les catalogues pour envoyer au Père Noël "
Au magasin, pas de catalogue mais une petite voiture de Cars que Rudolf n'avait pas : FLO.

Cet achat n'a pas enthousiasmé Kate, alors nous sommes allés flâner chez Habitat.
Rudolf a trouvé des cahiers avec des fusées et moi un "couvre passeport" fleuri.

J'ai vu un fauteuil (Daborn) et de la vaisselle (Camille) qui me plaisent bien, mais bon je n'étais pas partie pour vider le compte en banque commun ...

C'est alors que Rudolf m'a fait remarquer que ses "poils des bras poussent, que c'est trop bien et qu'en plus ça fait pas mal". Alors direction Decathlon pour alimenter les muscles d'homme de mon p'tit gars et achat de 2 raquettes de ping pong et de quelques balles.
Les courses futiles ça creuse, donc retour à la maison.
Rudolf "veut manger des brochettes de musaraigne parce que c'est trop bon et ça fait des forces". Je lui fais du poisson pâné et des pommes de terre ...
Pause Sieste.
Pluie.
Rudolf dessine, je lis, la radio se met à Satie. Le calme.
Karl, le champion golfique rentre. Rudolf l'acclame et ... je pars faire les courses au supermarché ...

Kate Manzana

vendredi 15 octobre 2010

Ongles au repos

Aujourd'hui mes ongles sont au repos. Bien mérité. Après une débauche de couleurs diverses et variées, ils avaient bien besoin d'une petite pause. 

"Litchi" de Peggy Sage, c'est ma couleur joker. Un très discret blanc-rosé (hiiips), exactement de la couleur de la chair du fruit. Et puis c'est tout !


(2 couches "Litchi" de Peggy Sage + top coat "Mavadry - Mavala")

Pam Baileys

mercredi 13 octobre 2010

Paul est mon ami, tabernacle !

Je n'avais pas encore parlé BD sur le blog. Et pourtant ... j'aime bien les bulles, les traits, les histoires illustrées. Avec les images c'est plus facile ...
Petite, j'ai commencé avec les Aggie et Lili, je vous en parlerai plus tard (j'ai toute la collec !). Puis quelques Tintin et Asterix, et surtout Mafalda. Puis plus rien ...
Jusqu'à ce que je rencontre Karl qui aime le graphisme et la BD. Mais pas la BD de grands héros, avec des dessins très beaux et précis, des grandes aventures ... Non la BD des anti héros, au trait noir, dans la lignée de la ligne claire (concept graphique datant de la BD belge -le trait noir qui délimite les contours). D'ailleurs nos vacances sont croquées (vous aurez droit à un petit dessin un jour).
Alors je me suis replongée dans la BD, c'était l'époque Marjane Satrapi et son Persepolis. c'était l'envolée de Lewis Trondheim, de Riad Satouf, Taniguchi ...
On a une belle collection, Karl et moi, et comme pour les romans, nous sommes très complémentaires, pas d'achats en double.

La dernière trouvaille (qui date en fait quand je vois la date de parution, mais qui est resté discret en France) c'est "Paul" de Michel Rabagliati.
Paul, c'est le type sympa, qui n'a pas une vie de héros, mais une vie simple, comme nous (enfin peut-être pas comme vous tous, mais un peu quand même). Il y a déjà 6 tomes, on suit sa vie de son enfance à l'âge adulte.
Ce que j'apprécie particulièrement c'est la sensibilité du personnage, les détails qui construisent l'histoire, la finesse de la narration, la drôlerie québequoise.
On s'y attache à Paul, on a envie de connaître la suite, de savoir comment va sa famille, de l'accompagner dans son premier boulot, son premier appart ...
Le dernier tome paru, c'est "Paul à Québec", c'est pas le plus drôle, normal Paul est adulte, et se retrouve confronté à des tranches de vies et de morts.
C'est de loin le tome le plus sensible, le plus profond et plein d'humanité.

Alors si la BD c'est un peu votre truc ou si vous connaissez des amateurs de "BD alternative", n'hésitez pas ! partagez la vie de Paul, vous voyagerez ...

Kate Manzana


Paul de Michel Rabagliati
La série est parue aux éditions La Pastèque avec dans l'ordre :
- Paul à la campagne
- Paul a un travail d'été
- Paul en appartement
- Paul dans le métro
- Paul à la pêche
- Paul à Québec

mardi 12 octobre 2010

Houellebecq, la carte, le territoire et le chauffe eau



C'est peu de dire que j'ai aimé le nouveau Houellebecq. Qu'on me taxe de snobinarde germanopratine si l'on veut, j'assume ! J'étais restée un peu sur ma faim avec ses derniers livres,  et on ne m'invitait donc plus dans les dîners parisiens parce que j'osais dire "mouais, Houellebecq, c'est plus ce que c'était".

Et puis je me suis quand même décidée à acheter "La carte et le territoire", son nouveau roman paru à la rentrée. Parce qu'une rentrée littéraire sans Houellebecq, ce n'est pas une rentrée réussie. Et puis aussi parce que je n'avais pas, mais alors pas du tout envie de lire le nouveau Nothomb.



"La carte et le territoire", c'est l'histoire du chauffe-eau de Jed Martin, qui tombe en rade un matin de décembre. 

Je pourrais ne pas en dire plus et vous laisser, intrigués, filer en librairie. Mais voilà, "La carte et le territoire" c'est bien plus que ça. C'est Jed Martin qui devient artiste en photographiant des cartes Michelin, Jed Martin qui devient riche, très riche, Jed Martin qui rencontre la belle Olga, aussi blonde que russe, Jed Martin, orphelin de mère, et qui ne communique pas (plus) avec son père, Jed Martin qui abandonne la photographie de cartes Michelin pour se consacrer à la peinture, Jed Martin, toujours plus riche, quitté par Olga, qui rencontre Frédéric Beigbeder, réveillonne chez Jean-Pierre Pernaut (un passage du livre totalement désopilant !) fait la connaissance de Michel Houellebecq, apprend la mort (atroce) de Michel Houellebecq. Jed Martin qui collabore avec la police pour élucider le meurtre de Michel Houellebecq, Jed Martin, qui apprend la mort de son père, Jed Martin qui, lui-même, devient vieux. Célèbre. Riche. Seul. 

Mais l'essentiel c'est de se rendre compte, à la fin du roman - qui contient tous les thèmes chers à l'auteur (la vie, la solitude, la mort, l'argent, la vacuité des choses, le cynisme, l'amour, l'état des lieux de la France d'aujourd'hui) - que vaille que vaille et au fil des ans, le chauffe-eau de Jed ne l'a pas lâché.

L'écriture de Houellebecq est, comme dans la plupart de ses livres, toujours aussi désespérée, fataliste, acerbe, drôle, parfois très drôle, pégagogique, en un mot : jubilatoire. 

Voilà ! C'est dit ! Maintenant, je vais pouvoir être de nouveau invitée à diner ;)

"La carte et le territoire" de Michel Houellebecq - éditions Flammarion. Sortie septembre 2010

Pam Baileys

lundi 11 octobre 2010

Vas donc chez Speedy

L'embêtant, quand on décide de poser du vernis sur ses ongles, c'est que pendant environ 1 heure, on ne peut rien, mais strictement rien faire d'autre que rester les 10 doigts écartés, en position "palme de canard", en faisant à la limite des moulinets avec ses doigts pour accélérer le temps de séchage (ça marche vraiment moyen-moyen comme technique !).
Inutile donc, pendant près de 60 minutes, d'essayer de téléphoner à ses amies (ou alors il faut y aller avec le bout du bout des doigts pour appuyer sur les touches - vive la reconnaissance vocale !), allumer une cigarette (il faut alors des années d'entraînement pour attraper le paquet avec ses dents, choper le bout de la cigarette, toujours avec ses dents, tenir le briquet façon "poule qui a trouvé un couteau" et enfin coincer la tige de tabac bien au bout de ses doigts, pas très glam' quoi !).

Inutile de tenter la lecture d'un quelconque magazine, que ce soit Elle ou Veillée des Chaumières, le vernis risque de coller aux pages. Ne tentez pas non plus (mais je doute que vous vous y risquiez) de faire la vaisselle, cata assurée !

Donc l'arme fatale pour les coquettes pressées qui n'ont pas toute la soirée pour se poser du vernis, c'est le sèche vernis express. 

En la matière, j'avais trouvé depuis des années LA perle rare, mon fameux "Mavadry" de chez Mav', parce que ce truc là c'était d'la bombe : une couche sur le vernis fraîchement posé et hop, il était sec en 30 secondes !

Et puis j'ai voulu en racheter un flacon samedi, parce que j'en fait une consommation assez conséquente et là : rayon vide ! Horreur ! Rupture de stock sur le "Mavadry" et réapprovisionnement aléatoire, dixit la vendeuse !

Inutile de vous faire part de mon dépit ! Alors je me suis rabattue sur "L'accélérateur de séchage" de ma marque fétiche Peggy Sage ! Et là surprise, sitôt posé, sitôt sec ! Je n'ai même pas eu à compter jusqu'à 10 !




Avec "L'accélérateur de séchage", vous pouvez désormais vous vernir les ongles, et reprendre tout de suite après une activité normale !

Merci qui ? Merci Peggy !

Pam Baileys

samedi 9 octobre 2010

Hôtesse de l'hair

C'est décidé, maintenant que j'ai 40 ans, le matin, je prends mon jet privé pour me rendre chez mon coiffeur Jacques Dessange ! Parce que quand on a 40 ans on ne peut plus se permettre d'être mal coiffée, et Pam, au réveil, je vous assure que ça relève plus de la coupe Jackson Five que du lissé japonais !

Et c'est assez drôle d'ailleurs que je vous parle de mes soucis capillaires parce que la semaine dernière, il m'est arrivé deux événements absoluments capitaux dans ma vie de fille qui s'arrache les cheveux avec ses cheveux.

Le premier événement, c'est que je suis allée chez le coiffeur pour innover une nouvelle coupe. Prise de risque maximal mais au final et de l'avis général, c'est très réussi. Après être donc "passée au bac", j'ai eu droit au super brushing, que je ne comprendrai jamais comment qu'elle fait la coiffeuse pour le réussir si bien vu que moi j'ai bien analysé tous ses gestes et que je fais pareil absolument pareil  et que sur moi ça fait pas pareil du tout ! J'y ai donc demandé, à la coiffeuse, pourquoi moi ça rendait jamais pareil ! "L'embout !", qu'elle me répond. "Faut l'embout ! Si vous n'avez pas l'embout, c'est même pas la peine !". De quoi qu'elle me cause avec son embout celle-là ? Après demande de précisions, je comprends que pour réaliser un brushing parfait, il faut "l'embout brushing", c'est-à-dire ce petit tuyaux au bec aplati et tout fin que l'on met au bout du sèche-cheveux, qui canalise l'air chaud et le diffuse directement sur le cheveu, mais sans le cramer hein ! et le cheveu chaud, ben il frise plus ! Il devient tout raide et ne bronche plus, même en cas de tempête !

Ehhh ben, dites donc, c'est pas un CAP coiffure qu'il faut pour être bien coiffée, mais un Master en Petit Electro-Ménager et un diplôme en Génie des Conduits Calorifères !

Le deuxième événement est arrivé quelques jours après. J'avais le cheveu mouillé et m'apprêtais à faire mon brushing avec mon sèche-cheveux sans embout, donc pas très réussi. Et puis quand j'ai poussé le bouton sur "on", l'appareil a émis comme un faible gémissement, un râle, un dernier soupir : mort-dead-foutu-fini, RIP le sèche-cheveux ! Ben voilà, je me suis retrouvée le cheveu humide et qui a frisotté toute la journée, autant vous dire la journée pourrie que j'ai passée !

Alors j'ai décidé que désormais, fi du prix, j'allais prendre l'avion pour me faire coiffer ! 

Admirez le moteur ! Digne d'un 747 !



Regardez moi ce fuselage, ces lignes ! modernes, élégantes, fines, racées !


Enfin ! Pâmez-vous devant l'embout ! 


Du Dassault dans ma salle de bains !!! Parce que oui, vous l'aurez compris, je ne vous écris pas en direct du tarmac de Roissy-Charles-de-Gaulle, mais de ma salle de bains, désormais équipée, grâce  à la collaboration entre Jacques Dessange et Remington, d'un superbe et non moins ultra perfectionné sèche-cheveux nouvellement acquis !


Et c'est sûr que comme le dit si bien ma coiffeuse  : "C'est l'embout qui fait tout !"

Fini les brushings frisottis, maintenant, j'ai la mèche lisse, lisse, lisse ! 
Et Pamela Ewing n'a qu'à bien se tenir ! Vu qu'on a le même prénom, je vais lui faire la pige, moi, à la femme de J.R. ! Parce que désormais, je vais pouvoir me brusher tout pareil qu'elle !

Comment ça vous n'êtes pas sûres que le brushing Ewing ce soit une bonne idée ?

Pam Baileys