lundi 29 novembre 2010

La chandeleur avant l'heure


Oui, bon, ce n'est pas du tout la Chandeleur, mais pourquoi attendre pour se faire plaisir et manger des crêpes ? Ou se vernir les ongles avec "Crêpes Suzi-ette", de O.P.I. ?

Je cherchais cette référence depuis très longtemps, un rouge brique-rosé mat, mais comme il fait partie d'une ancienne collection O.P.I., impossible de le trouver en France. J'ai donc fait appel à mon amie E. de NYC, qui me l'a gentiment envoyé... Les crêpes par la Poste, ça fonctionne.

Le tout, c'est de résister à la tentation de se lécher les doigts :-)

(2 couches "Crêpes Suzi-ette" O.P.I. + 1 couche top coat Mavadry - Mavala").

Pam Baileys

Les truffes


C'est bientôt les Fêtes de fin d'année ! Alors j'ai décidé de m'entraîner un peu et de réaliser quelques friandises, en l'occurence, des truffes.

Les truffes au chocolat blanc et à la noix de coco :


Les truffes au chocolat noir parfumées au gingembre :


Recettes (pour 30 truffes environ)

- Pour les truffes au chocolat blanc et noix de coco :

Préparez la ganache la veille (réservez au réfrigérateur au moins 6 heures)

- Portez à ébullition dans une casserole 100 grammes de crème fraîche épaisse
- Dans une casserole allant au bain marie, faire fondre à feu doux 250 g de chocolat blanc + 30 g de beurre
- Incorporez ensuite la crème fraîche et lissez la pâte jusqu'à obtention d'un mélange homogène
- Laissez refroidir, couvrez et réservez au réfrigérateur 6 heures minimum
- Façonnez ensuite les truffes avec la ganache obtenue, puis roulez-les dans de la noix de coco râpée


- Pour les truffes au chocolat noir et gingembre :

Préparez la ganache la veille (réservez au réfrigérateur au moins 6 heures)

- Dans une casserole allant au bain marie, faites fondre 250 g de chocolat noir (type 75 ou 80 % de cacao) + 30 g de beurre
- Mélangez le tout afin d'obtenir un mélange homogène
- Ajoutez une pointe de gingembre en poudre ou râpez un peu de gingembre frais
- Laisser refroidir et portez au réfrigérateur pendant 6 heures minimum
- Façonnez les truffes et roulez-les ensuite dans de la poudre de cacao amère


Pam Baileys

vendredi 26 novembre 2010

Un spa sinon rien

Il y a peu, très peu de temps, j'ai eu 40 ans ... et pour passer le cap, j'ai décidé de le faire dans le luxe.
Alors direction Bruxelles et le Dolce La Hulpe Spa 5 Mondes.
Et là, détente totale et oubli de l'âge. Mes 3 derniers jours de trentenaire ont traîné ...

Etape 1 : promenade à Bruxelles avant d'arriver à l'hôtel et installation dans notre chambre ... le début du confort.
Peignoirs et bouilloire pour entamer la décontraction ...
Karl hésite à se promener dans les couloirs en pantoufles en éponge ... et courageusement se décide. On croise plein de pantouflards rigolards.

Etape 2 : les premiers soins au Spa des 5 Mondes
J'arrive un peu tendue, je m'installe autour de la fontaine avec un thé Fortnum & Mason et j'attends le début des festivités.


Programme des festivités, dans l'ordre 2 par 2 :
1 Bain Japonais d’Arômes et de Fleurs® 30 mn,
1 Soin-Massage Jeunesse du Visage Précieux « Ko Bi Do » 1h30,
1 Massage Délassant du Dos 30 mn
1 Soin-Massage Impérial Mains et Pieds® 1h,
1 Bain de Massage 30 mn,
1 Massage Délassant des Jambes 30 mn

Et vraiment c'était un tuerie !!!! dire que j'ai attendu 40 ans - 3 jours pour connaître la félicité du spa ! bon, le prix ça freine aussi les élans mais je reverrai mes priorités budgétaires.

Le plus ultra du programme était le premier duo (bain japonais et soin du visage). Une extase pour les sens, des senteurs subtiles et magiques. Une explosion d'huiles essentielles, de pluie d'eau égyptienne, d'eau de carthage ...
L'eau Egyptienne m'a conquise ....... d'une finesse olfactive rare, fraîche et prenante. 11 huiles essentielles pour mieux s'évader : cumin, rose, menthe, myrrhe, cyprès, genévrier, géranium, lentisque, jasmin, papyrus et fleur de Lotus.
Quant à la brume Jardin de Cathage, elle est envoutante, délassante, avec Bergamote, Muscade et Poivre. Un voyage en Orient, décidemment l'Orient ...
Après le bain aromacologique (aromes et couleurs), le soin du visage pendant 1h30. Et 1h30 de massage, pas de pose de masque pendant des minutes infinies, non, des mains qui vous massent 1h30 ! une crème par ci, une brume par là, un masque, des compresses pour les yeux ... et j'en passe. Le tout avec des papouilles savantes.
LE BONHEUR !
Et surtout, à la sortie, un visage frais, délassé, sans rides, sans poches, sans cernes, un grain de peau parfait. MAGIQUE !

Le soir, retour au spa pour le dos, les mains et les pieds.
Ah ! j'ai oublié de vous dire que le tout est sur un lit chauffant, dans une pièce aux couleurs foncées (le violet est à l'honneur pour la méditation), et un fond sonore très agréable de musiques indiennes et orientales (pas celles des restaus chinois ou marocains, non, non, une musique douce qui élève l'esprit pendant que le corps est en apesanteur).

Le lendemain bain de massage (moins bien à mon avis parce que les remous ça fait thalasso pas spa) et massage des jambes. Je suis repartie légère, légère ... reposée, et surtout accro au spa des 5 Mondes.

Alors que j'étais lascivement allongée sur mon lit chauffant, goûtant les messages et humant les brumes d'huiles essentielles, je pensais à 2 choses :
- tout d'abord à la chance d'être là (surtout que je lis en ce moment le livre d'Ingrid Betancourt et ses 7 ans dans la jungle amazonienne, dont je vous parlerai bientôt tellement ce livre est formidable)
- et ensuite qu'il est vraiment facile d'être une "star" toujours belle et pimpante quand on peut passer du temps dans ce genre de paradis (on se demande pourquoi Photoshop existe ... petites joueuses les stars !)

En tout cas, je vais faire des économies pour mon prochain soin massage du visage, et tous les ans je rajeunis d'un an, foi de ...

... Kate Manzana


pour en savoir plus :

jeudi 25 novembre 2010

Le velouté de potimarron


Bon, là, on entre dans le sérieux de l'automne et il commence à faire bien frisquet, c'est l'époque où j'aime préparer des soupes et veloutés réconfortants, plein de vitamines, faciles et rapides à réaliser.

Le velouté de potimarron figure parmi mes réconforts préférés. En plus, c'est simplissime à faire, rapide, délicieux.

Recette pour 4 personnes :

- Découpez en petits morceaux un potimarron de 1 kilo (conservez la peau)
- Dans une casserole, faites revenir dans un peu d'huile d'olive 1 oignon et 2 gousses d'ail
- Sâlez, poivrez
- Faites ensuite revenir les petits morceaux de potimarron
- Couvrir d'eau à hauteur et laisser cuire 25 minutes
- Passez le tout au mixeur
- Ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
- Râpez un peu de noix de muscade ou parsemez de coriandre ciselée.


Pam Baileys

mercredi 24 novembre 2010

La cerise sur... l'ongle


Un de mes rouges favoris, outre "Royan", c'est celui-ci, "Griotte" (les 2 chez Peggy Sage).

Un rouge très classique, bleuté juste ce qu'il faut, qui se porte et va avec tout. Pas compliqué. Juste un beau rouge. Et puis c'est tout.

(2 couches "Griotte" Peggy Sage + 1 couche top coat "Gloss & Shock power" JC. Biguine)

Pam Baileys

lundi 22 novembre 2010

Insolence de Guerlain : lipstick pour les femmes

 
 Ne me demandez pas pourquoi, depuis cet été, je vis une très belle romance sans tâche et sans heurts avec Insolence de Guerlain, parce que je ne le sais pas moi-même.

Sorti en 2006, créé par Sylvaine Delacourte et Maurice Roucel (dont j'aime beaucoup le travail pour les éditions de parfums Frédéric Malle, avec, notamment, le sublime "Musc Ravageur" ou encore "24 Faubourg" chez Hermès), ce floral-fruité là n'avait pas grand chose pour me séduire, du moins sur le papier : Hilary Swank sans ses gants de boxe, et dont je n'ai pas aimé la prestation dans "Million dollar baby", un mitraillage publicitaire à donner le vertige, une odeur quasi permanente dans le métro, comme si la RATP se fournissait chez Guerlain, bref, je l'avais totalement snobé, écarté, même pas senti, shame on me !

Et puis voilà, cet été, j'ai mis la main sur un échantillon d'eau de toilette. Mon nez était en vacances, lui aussi au repos, pas de sniffages intensifs et quasi quotidiens de tout ce qui sort en parfumerie, ni d'essais de mes vintages adorés, non, je tenais ma passion à l'écart, j'avais besoin de mettre mon nez en mode diletttante, au mieux de porter quelque chose de léger, pas compliqué, d'une construction simple et quasi linéaire. Et Insolence, c'est à peu près ça. Un jus peu complexe, linéaire, sans grande évolution au fil des heures, notes de tête/coeur/fond assez compactes pour ne pas avoir à faire l'effort de les disséquer. Une fois l'échantillon terminé, mon coup de coeur était toujours vif, si bien que mes amies, pour mon anniversaire, m'en ont offert un flacon !


Le tout est une impression très cosmétique, grâce à sa note très soutenue de violette, généreusement utilisée, et saupoudrée d'iris. Poudre de riz, rouge à lèvres, crème de soin. La note "fruits rouges" vient donner du moelleux et une pointe de gourmandise au tout, mais attention, point de sucraillerie ! La violette n'est pas bonbon,  elle est ici sève végétale et tige, violette de sous-bois, légèrement humide. L'iris, duveteux, n'étouffe pas, la pointe de framboise attise les papilles et tournoie autour des fleurs (violette, rose, iris), enfin, la douceur et la chaleur de la fève tonka suggère au tout comme une idée de gourmandise. Insolence n'est pourtant pas gourmand ni gustatif,  il n'est pas overdosé de vanille. C'est un floral légèrement fruité, qui laisse un beau sillage, sans tomber dans le mièvre ou le girly. C'est un parfum assez doux et enveloppant, je le qualifie comme mon "cachemire olfactif" dans lequel j'aime me lover. Je ne trouve pas son nom spécialement adapté au jus, à mon nez tout à fait sage et de facture assez classique... 


Je préfère la version eau-de-toilette, comme très souvent chez Guerlain, à l'eau-de-parfum, qui me parait plus bancale et moins joliment travaillée. L'extrait n'a pas retenu mon attention plus que cela, outre sa tenue exemplaire, il ne dégage pas de notes autres que j'aurais pu râter avec l'eau-de-toilette, dont la tenue est déjà parfaite sur ma peau.

Le flacon a été réalisé par le grand maître cristallier Serge Mansau, l'homme qui créé les plus habillages de parfums depuis des décennies.

Pam Baileys

jeudi 18 novembre 2010

La branchie-tude

Etre branchée, avoir la it attitude, c'est pas facile, c'est pour ça que je ne suis pas une it girl. Mais grace à VV from Bagnolet (plus précisemment son frère), j'ai grimpé un échelon. Comment ? c'est très simple : par la fish pédicure !

Quoi, la fish pédicure , vous ne connaissez pas ?
Je vous explique : de petits poissons s'occupent de vos pieds en mangeant vos peaux mortes et en déposant une enzyme qui, normalement, est faite pour soigner les maladies de peau. Ici, c'était plus pour embellir que soigner. C'est une technique qui vient de Turquie. Un berger blessé qui nettoyait sa plaie dans un ruisseau, a vu des dizanes de petits poissons venir manger la partie âbimée, qui fut alors guérie en quelques jours. Depuis ça fait un malheur là-bas et de nombreuses cures sont prescrites pour les personnes malades.

Bon, vous imaginez bien que plonger ses pieds dans un aquarium plein de poissons prêts à vous manger les pieds, ne séduit pas au premier abord.
Mais avec VV, nous avons pris notre courage à deux mains deux pieds, et avons franchi la porte du RUFA FISH SPA, 3 rue des Fossés Sant Jacques dans le 5e.


L'intérieur n'est pas très grand, mais une 10aine de personnes peuvent s'installer sur des bancs en bois les pieds au dessus et dans l'eau. La musique est zen (genre cours de yoga, relaxation, sophro ...).  Un thé vert pour patienter. Et c'est parti !


Première étape : le lavage des pieds.
D'accord vous avez les pieds propres mais pas tant que ça et les petits poissons sont fragiles. Donc on enlève ses chaussures, ses chaussettes (ne venez pas en collant ...), on remonte son pantalon au genou, on met des petits chaussons en papier, et hop à la douche !


Deuxième étape : mettre les pieds dans l'eau plein de poissons.
Alors c'est là qu'il faut du courage, de l'inconscience, se souvenir de ses cours de yoga, se décontracter. Dès que la moindre parcelle du pied touche l'eau des dizaines de poissons affluent ... et hop le réflexe : on ressort les pieds !


Troisième étape : se faire manger les peaux mortes par les poissons.
Bon, c'est pas tout ça mais il faut y aller quand même ! et hop, dans un élan d'inconscience brusque, je plonge les pieds et ... je pousse le cri de la surprise ! c'est vraiment très spécial ... ça chatouille, ça picote, ça fourmille, ça n'est pas super agréable en fait même si ça ne fait pas mal.
VV me suit 2 minutes plus tard, et même constat.
On rigole, on parle fort, on piapiate ... et puis on reprend le rythme de l'endroit. On baisse la voix et on se décontracte.
Cela dure 20 minutes. C'est plutôt rapide. On oublie ce qui se passe au fil des minutes, mais franchement ni VV ni moi ne trouverons cela "agréable".


Quatrième étape : la pédicure.
Ouf, nos pieds sont intactes ! c'est vrai ils sont beaucoup plus doux, les poissons ont bien bossé ! et nous avons été très courageuses !
Des jeunes femmes viennent alors s'occuper de nos pieds. Massage et pédicure pour de beaux pieds, lisses et soyeux en sortant ! Dommage qu'il faille remettre ses chaussures ...


Même si je n'ai pas trouvé que le "mangeage des peaux mortes" était un moment de détente intense, une heure dans un endroit zen, avec un thé, à rigoler avec une copine, en se faisant coocooner les pieds, ça vaut le coup ! A mon avis il ne faut pas y aller seule, c'est quand même plus sympa de partager l'expérience.
Alors n'hésitez pas à offrir la fich pédicure à une bonne copine, une soeur, une maman et y aller avec elle, vous vous créerez des souvenirs pour la vie.

Kate Manzana


Remerciements :
VV's brother qui a eu la bonne idée d'offrir ce bon pour 2
VV qui m'a invitée à partager cet instant et a accepté de prêter ses pieds pour les photos
Pam qui a trouvé le titre de cet article (mais qui ne voulait absolument pas cotoyer les poissons)

RUFA FISH SPA, 3 rue des Fossés Sant Jacques, Paris 5, à deux pas du Panthéon.

mardi 16 novembre 2010

Fleur de bitume

Avez-vous déjà visité Minsk ? Moi non, et à vrai dire, ça ne me tente pas trop.

Mais voilà, il se trouve que j'ai une robe gris anthracite, donc qui dit robe gris anthracite dit couleur de vernis appropriée. Et Mav' a encore frappé, cet été, en me proposant LA couleur qu'il me fallait. 

"Minsk" by night :


"Minsk" by day :



Un gris anthracite, entre macadam et béton, joliment agrémenté d'une pointe bleutée, un bleu foncé, presque marine. Et il se fond très bien à l'ambiance parisienne de ces jours-ci, entre nuages et pavés gris...

(2 couche "Minsk" Mavala + 1 couche accélérateur de séchage Mavala)

Pam Baileys

vendredi 12 novembre 2010

2 minutes, c'est pas long

Rudolf a une conception de la vie qui me plait bien.
C'est pas parce que c'est la chair de ma chair et que je m'émerveille à chaque bon mot. Non, non ...

Ecoutez, euh lisez ce qui suit :
"Maman, tu sais l'argent ça sert à payer un appartement, une voiture, la nourriture, les jouets ... Alors on va au bureau, on prend l'argent, ça dure 2 minutes et après on peut aller chercher ses enfants à l'école et ils mangent pas à la cantine".

J'ai essayé, l'autre jour de venir à la Tour, demander du cash à la RH et repartir tout de go, ça n'a rien donné. Encore heureux d'ailleurs que je ne me sois pas fait virer !
Ah Rudolf, tu vas être déçu dans quelques années ...

Kate Manzana

mercredi 10 novembre 2010

Muscs Koublaï Khan : le fauve entre en piste

J'aimerais vous parler d'un parfum autour duquel j'ai longtemps tourné, tellement il m'apparaissait importable, étrange, déroutant... dérangeant presque. Et puis il y a 2 ans, j'ai sauté le pas... pour mon plus grand bonheur, puisque depuis, il ne m'a pas quittée...

Muscs Koublaï Khan de Serge Lutens
La piste aux étoiles s'installe chez Sephora


"The more I see (smell) you, the more I want you" pourrait bien être le thème qui colle à la peau (de bête) de Muscs Koublaï Khan, le musc-fauve hautement addictif et déroutant né du duo génial composé de Serge Lutens, pour la création, et de Christopher Sheldrake, pour la mise en olfaction. Les deux compères ont en effet installé, depuis fin octobre 2009, leur chapiteau sous les banières noires et blanches de Sephora : roulement de tambour : Monsieur Loyal et le dompteur de fauves entrent en piste !

Muscs Koublaï Khan a donc rejoint (pour un temps seulement) la famille des Exports et sort de la rondeur de son flacon-cloche des Salons du Palais Royal pour s'enflaconner à la verticale en vaporisateur rectangulaire 

Et ce musc-là, donc, plus on le sent, plus on le veut. Parce qu'il faut bien avouer, à ce stade de la lecture, qu'il n'est guère accessible - olfactivement parlant - dès le premier essai. L'impression générale à la découverte de Muscs Koublaï Khan (MKK pour les perfumistas) serait du style : "Ouhla, ça sent le cirque par ici !", ou encore "Tu sens le fauve !", et encore "Hummm tu sens très bon mais c'est quoi ?". Alors, MKK pue ou sent bon ? La question est posée sans détours. Entre attraction et répulsion. Car oui, il faut se rendre à l'évidence : MKK dérange, déroute, interpelle... et finit par séduire. Beaucoup !
 
 La première fois que je l'ai senti, la répulsion a tout de suite opéré : "Oh mon dieu mais qu'est-ce que c'est que ce parfum ?". Je n'ose aller plus avant dans mes réflexions olfactives peu flatteuses, qui pourraient heurter votre nez. Disons, entre bouc, bergerie et cage aux fauves, voilà ce que m'a, entre autres, évoqué MKK. Et puis zut, non, je ne pouvais en rester là, il fallait que je comprenne ce qui m'interpellait tant dans ce jus, car oui, attraction/répulsion faisant, cette fragrance-là avait déjà eu, sans que je le sache encore, raison de mes sens et prise dans ses griffes. Alors je l'ai porté. Chez moi, en  catimini et dans l'intimité de ma chambre. Un parfum d'alcôve, donc. Oser sortir avec ? Vous n'y pensez pas ! Il est bien trop... trop... trop quoi d'ailleurs ? Ma réponse serait : trop sensuel... trop... sexuel presque. Oui, sexuel, allons-y franchement : MKK, c'est une joue qui rosit sous le plaisir, un souffle un peu court, un corps qui se relâche et s'alanguit, une perle de sueur au creux de la nuque, un relent de draps froissés au petit matin. Alors, il faut le tirer du lit et lui faire prendre un bain de foule. J'ai donc pris le métro avec MKK, j'ai dîné en ville avec MKK, je suis allée au bureau avec MKK, au supermarché avec MKK, j'ai aussi dormi avec lui. 

Et la part intime de ce musc-civette sous-tendu de rose, dévastateur, affolant, grisant, bousculant tous mes sens, en descendant dans la rue, a pris un autre sens, d'autres facettes plus sages. MKK sent aussi le cou de bébé, le creux poplité du genou grassouillet d'un nourrisson, l'odeur de sa peau qui exsude le lait maternel, la douceur d'un chaton ronronnant lorsque l'on enfouit le nez dans la fourrure tiède de son ventre. Piste aux étoiles ? Fauve ? MKK est un fauve, oui, un fauve à dompter. Passé le premier coup de fouet, le tigre se fait chaton, tout sage, tout doux. Car tel est le paradoxe de MKK : il bouscule, il dérange, il rugit, pour finir docilement allongé à vos pieds, tel un doux animal : la sensualité, l'extra-sensualité en plus. La part animale exacerbée....


Muscs Koublaï Khan. Serge Lutens. Eau de parfum haute concentration, 95 euros les 50 ml.

Pam Baileys

mardi 9 novembre 2010

Découverte forestière

Le week-end de la Toussaint c'est le week end pas it par excellence.
Visite de château médiéval, 2 jours en famille dans un village de 230 habitants dans le Loir et Cher (on dirait qu'ça t'gêne ...), plats en sauce, feux dans la cheminée et .... LA ballade en forêt pour ramasser les champignons.
3 cèpes et 2 pieds de mouton plus tard, sous quelques feuilles roussies, on a trouvé CA :


Un très beau bois de cerf de 4 ans. Tout seul. Dommage, on va pas pouvoir faire de trophée comme dans les châteaux.
Nous étions tous ébahis devant une telle découverte. Rudolf, très fier, a terminé sa promenade en portant le bois, sans râler, ou presque (c'est trop lourd, j'veux plus marcher, quand est-ce qu'on rentre ?).
Et quelques jours après, c'est la maîtresse qui était très contente : elle avait prévu une matinée chanson sur le thème ..................................du grand cerf !
Pas assez it pour faire la couverture de VOGUE mais assez pour impressionner 27 gnômes de 4 ans et leur maîtresse.

Dans sa maison un grand cerf
regardait par la fenêtre
un lapin venir au loin
et frapper chez lui
cerf, cerf, ouvre moi
ou le chasseur me tuera
lapin lapin entre et viens
me serrer la main

Kate Manzana

lundi 8 novembre 2010

Baumes à lèvres : mon banc d'essai

J'ai une manie :  je me tartine les lèvres de baume toute la journée. Je sème des tubes partout, au bureau, à la maison, dans mon sac à main...

En ce moment, je tourne sur 4 tubes (ou pots) différents :


De gauche à droite :

- Guerlain "Baume de la Ferté" (tube) : le Baume de la Ferté est un produit Guerlain vieux comme le monde, qui a été repackagé il y a quelques années. C'est une recette assez basique et qui tient bien la route. C'est-à-dire très efficace, très hydratante, fait les lèvres douces, très peu de produit suffit. Le seul désagrément, et pas des moindres, c'est que la crème est légèrement colorée (rosée), et que, comme la texture est assez épaisse, elle ne permet pas la pose de rouge à lèvres après. J'en met donc le soir uniquement (boutiques Guerlain et parfumeries - 22 euros environ)

- Kiehl's, lip balm formule 1 : j'adore les produits Kiehl's, tous super efficaces. J'ai donc craqué pour le baume à lèvres. Résultat ? Ben... c'est gras ! Trèèès gras ! Et ça hydrate ? Pas du tout ! Déception totale ! Je ne sais même pas si je le terminerai un jour ! (dans les magasins Kiehl's - 15 euros)
- Elizabeth Arden Baume protecteur pour les lèvres SPF 15- Crème de Huit heures : Là aussi, une recette vieille comme le monde, et dont la composition n'a pas changé depuis sa création. Et son parfum, INSUPPORTABLE non plus ! ça pue ça pue ça pue ! Mais, redoutablement efficace ! Le baume n'est pas trop gras, il hydrate immédiatement et durablement les lèvres. S'il ne sentait pas si mauvais, ce serait mon must ! (en parfumerie - environ 21 euros)
- Nivea Labello "milk & honey" : jolie découverte que je dois à Kate. Et belle surprise ! J'ai toujours pensé que Labello = placebo. Que nenni ! ça hydrate bien, ça sent très bon le miel, et c'est pas cher du tout (en grande surface, 3 euros environ).

- Carmex lip balm : Alors là, ce petit pot jaune, c'est mon alter ego ! Je l'utilise depuis plus de 10 ans, j'ai des petites boites un peu partout, je ne peux pas vivre sans ! J'ai même demandé à Kate, lors de son dernier séjour à NYC, de m'en faire provision ! LE baume ! Il est suuuuper hydratant, et son effet frais-mentholé repulpe légèrement les lèvres. Cerise sur le gâteau, il fixe le rouge à lèvres. Le petit pot dure très très très longtemps tellement il en faut peu ! Moi, je l'aime en pot, mais les obsédées de l'hygiène trouveront cette même ancestrale formule en stick (en pharmacie, parapharmacie,  certains Sephora - 5 euros environ).

Pam Baileys

dimanche 7 novembre 2010

Entre Moyen Age et Renaissance, mon coeur balance

Actuellement au Grand Palais, il y a l'expo Monet.
Pendant les vacances, alors que Rudolf était en villégiature chez sa Manou, avec Karl nous sommes allés voir l'expo "France 1500, entre Moyen Age et Renaissance". CQFD !
On est comme ça avec Karl, on ne se laisse pas guider par la foule devant une entrée de Musée, on prend la petite porte, là où il n'y a personne.

L'an 1500 est parait-il mal connu. Il faut attendre 1515, Marignan et François 1er pour entrer dans la Renaissance. Mais avant, il se passe des choses, de très belles choses d'ailleurs.

Plus de 200 oeuvres sont exposées, des sculptures (beaucoup), des parchemins (beaucoup, beaucoup), des tableaux (un peu), des vitraux (un petit peu).
De très belles oeuvres, très délicates, venant des 6 coins de la France.


Si vous aimez les statues de vierges à l'enfant, les saints qui prient, les manuscrits enluminés, courrez au Grand Palais. Les oeuvres sont vraiment superbes, je ne savais pas qu'il y avait de telles merveilles (les statues sont vraiment exceptionnelles). On apprend à connaître une période méconnue, plus proche de la Renaissance que du Moyen Age d'ailleurs. L'atmosphère est feutrée, et invite au voyage : 500 ans mazette, c'est pas rien !
Et je peux l'affirmer haut et fort : cette expo obtient le label "pas it".

Kate Manzana


Jusqu'au 10 janvier 2011 au Grand Palais

vendredi 5 novembre 2010

Mon cours de manucure

Aujourd'hui, atelier manucure. Parce qu'on ne pose pas un beau vernis sur des ongles pas parfaits :-)

Voici le matériel dont vous avez besoin (les accessoires sont utilisés suivant l'ordre dans lequel ils apparaissent, de haut en bas) :


1) Je commence toujours par un gommage des ongles et des mains. Ma recette est simplissime : un peu d'huile d'olive au creux des mains + 1 cc de sucre en poudre, je frotte mes ongles avec la mixture obtenue, puis je rince le tout à l'eau chaude et savonneuse.

2) Je passe ensuite au limage des ongles, avec une lime saphir. C'est, selon moi, la Rolls des limes. Une lime en métal ultra fine, qui lime avec une terrible efficacité. Comme la lime est très fine, elle se courbe et permet donc de mieux suivre la forme de l'ongle, de limer dans les coins, pour adapter la forme de l'ongle désirée. Elle est inusable, et l'alliage dont elle est constituée n'abîme pas l'ongle, le renforce même et évite qu'il ne se casse ou ne se dédouble. Elle est pratiquement inusable (je possède celle-ci depuis plusieurs années). Une fois utilisée, je la rince sous l'eau puis à l'alcool à 90°.

3) Je pose ensuite une lotion émolliente que je laisse agir quelques minutes, pour ramollir les cuticules, que je repousse ensuite avec un bâton de buis. 

4) S'il reste des petites peaux mortes autour de l'ongle, je passe sous celui-ci le coupe-cuticules. Cet objet est constitué d'une lame en métal fourchue, que l'on passe délicatement sous la peau (du côté de la lunule) (veiller à ne pas trop enfoncer la lame sous la peau, ça coupe !!), on opère un mouvement de va et vient sous la peau et les peaux mortes sont ainsi éliminées. L'autre côté (rose) sert comme le bâton de buis à repousser les cuticules, il est plus souple que le buis car en plastique assez mou, donc selon moi plus agréable à utiliser.

5) Je passe ensuite un coup de polissoir sur mes ongles pour qu'ils soient bien lisses et bien brillants.

6) J'applique ensuite une huile nourrissante pour les cuticules. Je fais mon mélange moi-même (flacon jaune en bas à gauche) : huile de ricin (réputée pour fortifier l'ongle) + 2 gouttes d'huile essentielle de citron (pour préserver la blancheur de l'ongle). Je masse bien le pourtour des ongles et je laisse pénétrer quelques minutes, puis j'essuie soigneusement afin qu'il ne reste pas de résidu d'huile sur l'ongle. Sinon, le vernis ne tient pas.

7) Je pose ensuite une base incolore sur l'ongle (flacon en bas à droite) afin que le vernis coloré ne tache pas mes ongles.

8) Ils sont maintenant prêts à recevoir le vernis.

9) Et bien sûr, je fais tout pareil pour les pieds :-)

Pam Baileys



jeudi 4 novembre 2010

Cham cham cham chamois d'or

La semaine dernière, je me suis offert une jolie blouse couleur "chamois" chez Zara.  Mais de vernis "chamois" point dans ma collection ! Horreur, malheur, n'est-ce pas ?

Je me suis donc mise en quête de la couleur idoine. Vendredi, gare de Lyon, en attendant mon train, je furète dans quelques boutiques. Je rentre dans la boutique de bijoux et  makeup "Réserve naturelle" et là que vois-je ? Un vernis "chamois", quelle veine ! Je sors la blouse de son sac, je compare : pile poil la bonne couleur ! Et hop, un petit vernis de plus !

Chamois sans flash et blouse en fond :


Chamois pris au flash :


Contre toute attente et pour un prix modique (3,95 euros), le vernis est de très bonne qualité, tenue et couvrance parfaite. Il s'étale assez mal à la première couche, mais la seconde est nickel.

(2 couches vernis à ongles marque "Réserve naturelle" (pas de nom ni de n° de référence) + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

mercredi 3 novembre 2010

Le vernis de Stendhal

C'est grâce à lui (ou à cause de lui) que tout a commencé. Le 18, ou autrement et désormais célèbrement appelé le "Rouge noir" de la marque aux deux C.

J'ai été immédiatement séduite par ce rouge très sombre, un rouge noir, oui, comme son nom l'indique, un peu inquiétant, mais au final... si beau ! Cela devait être il y a bien 7 ou 8 ans... Et je continue de le porter régulièrement.



J'ai déjà parlé de son presque équivalent "Grenat", chez Peggy Sage. La couleur est quasi identique, quoi qu'un peu plus sombre pour "Rouge Noir". Le plus notable est la différence... de prix.

( 2 couches "Rouge Noir" de Chanel + 1 couche top coat "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

mardi 2 novembre 2010

Sayonara Paris

J'aime bien le Japon.
Je n'y suis jamais allée. Mais d'ici 2016 ça sera chose faite (2016 ? oui parce que Rudolf aura 10 ans, et que j'ai pas envie de payer un voyage au Japon à un gnome qui ne se souviendra de rien, alors j'attends).
En attendant, je flâne dans le quartier japonais de Paris. C'est dans le 2e, autour de la rue St Anne. Mais aussi dans le 9e et le 15e, parce que depuis que tous les restaus chinois sont devenus des restaus japonais (tenus par des chinois), le Japon quitte le 2e.

Avec Karl, on a commencé par le Temple du vêtement japonais : UNIQLO.
Et là, surprise, les pulls XL sont à la taille de Karl ! Longueur de manches parfaite, longueur du pull parfaite, largeur parfaite ! Qui aurait cru que les japonais faisaient 1m92 ?
Et des pulls, il y en a, de toutes les couleurs ...

Les essayages de pulls et autres fripes, ça creuse, alors nos pas nous portent rue Saint Anne pour nous sustanter ... mais sacrilège (!) nous décidons de changer de Higuma (un jour avec Pam, on vous parlera de notre cantine japonaise Higuma et sa salle Starsky et Hutch, promis).

Direction AKI, sur le trottoir d'en face. Karl a mangé ça :
Ne me demandez pas le nom de ce plat, j'ai oublié ... c'est une soupe avec des pâtes UDON et des crevettes et des champignons noirs et des herbes et d'autres choses ... C'est délicieux, très sain, ça rassasie sans se sentir lourd, ça coûte pas cher. Le bonheur.

On continue la ballade dans une épicerie japonaise (toujours rue St Anne, en remontant vers la rue du 4 septembre). Et là le temple "des emballages où c'est qu'on y comprend rien, et que s'il faut se fier aux dessins, on n'a pas envie d'en manger".  Et puis y a plein de trucs Hello Kitty à manger ... sucré ? salé ? aucune idée ...

Karl a aussi trouvé des baguettes pédagogiques pour enfant. On glisse ses doigts dans les encoches pour bien savoir comment faire. C'est malin ! Ca n'existe pas pour les adultes occidentaux ?

Touche finale : visite de la maison de la culture du Japon à Paris (à côté de la Tour Effeil, Metro Bir Hakeim). Une découverte, je n'avais jamais eu l'occasion d'y entrer.
En fait c'est un endroit où rayonne la culture du Japon. Il y a 5 étages (bureaux, expo, bibliothèque, cérémonie du thé ...), et un RDC avec une très jolie boutique !
Et dans la boutique, des bols, des cahiers, des tissus, des livres rigolos et pratiques ...


Et aussi LE livre pour Madame Archibald :
26 patrons de tuniques !!! de tuniques japonaises !!! garde ton calme M'me Archi !

Et pour finir, comme rien n'est hasard dans ce monde terrestre, Karl me tend une carte postale avec une photo pour une prochaine expo. Je trouve la photo très belle, je garde la carte.
Et en y regardant de plus près, que vois-je ? le nom du photographe ne m'est pas inconnu. Mais peut-être a-t'il un homonyme ? après 2 ou 3 clics sur la toile, je confirme mon idée : le photographe est bien dans la même entreprise que moi (je ne dirai pas où et ce qu'il y fait, peut-être veut-il garder l'anonymat). C'est plaisant de savoir que de l'humanité peut sortir de la Tour ... Le vernissage est le 9 novembre ... un autre billet dans le pas it blog ?

さようならの友人読者

Kate Manzana


pour en savoir plus :
Restaurant AKI : 11 bis rue Saint Anne - Paris 2
Epicerie : vers le n° 43 de la rue Saint Anne ...
Maison de la Culture du Japon à Paris : 101 quai Branly - Paris 15
Exposition Gunkanjima Requiem: http://www.gunkanshima.com/