vendredi 29 avril 2011

My tea time is kitsch !

Ahhh je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager mon nouveau cadeau ! Mon patron, en déplacement à Londres la semaine dernière, m'a rapporté ce magnifique mug :-)




Eh eh, c'est du pur kitsch hein ! Mais bon, bien dans l'actualité ! Et puis moi, les contes de fées ,les mariages princiers, la Couronne d'Angleterre, les roturières qui épousent des princes, tout ça tout ça, ben ça me fait rêver :-)

Depuis quelques jours, ma pause thé à un tout autre goût, un goût royal, thé Fortnum & Mason oblige !

Queen Pam Baileys the First

lundi 25 avril 2011

De la paille à la soie

Je ne sais pas si c'est votre cas, mais au sortir de l'hiver, mes cheveux sont en piteux état, entre la chaleur du sèche cheveux, les brushings, l'hiver planqués sous les bonnets, les chocs thermiques entre froid dehors et chaud dedans, j'ai l'impression d'avoir une pieuvre échouée en bordure de plage en lieu et place de crinière de sirène : le cheveu est mou, raplapla, pas très brillant, il se coiffe mal et le brushing retombe plus vite qu'un soufflé, bref : l'horreur !

Et pourtant, j'en prends grand soin tout au long de l'année, usant et abusant de masques, bains d'huiles et autres câjoleries, mais là, plus aucun effet.

Je suis donc passée par la case "coiffeur" et élagage des pointes miteuses, et, pour entretenir ma nouvelle chevelure de rêve, j'ai investi dans 2 masques (enfin disons que j'en ai acheté un nouveau car je possédais déjà l'autre). Test comparatif des deux produits "SOS cheveux mités" :


"Masquintense - cheveux fins" Kérastase nutritive
(pot de 200 ml - environ 35 euros - en salon de coiffure)


Une formule mi-crème, mi-gel, au délicieux parfum (ni fruité ni floral, comme c'est le cas de la majorité des produits capillaires, qui me retournent le coeur), mais une odeur "de crème", bourrés d'éléments assouplissants et lissants, soin hautement nutritif, mais qui n'alourdit pas les cheveux fins.
Promesses tenues !!! Un soin d'une efficacité redoutable et bluffante ! Dès la première application (1 heure sous serviette chaude - à noter que le temps de pause indiqué sur  l'emballage est  bien plus court), mes cheveux ont retrouvé vie ! Tout doux, très brillants, faciles à démêler, ni alourdis ni gras dès le lendemain, ils revivent, retrouvent de suite une belle matière, et ils sentent bons ! De plus, il faut très peu de produit (appliqué uniquement sur les longueurs et les pointes). Bon, heureusement, parce qu'il coûte quand même un bras  mais je l'ai depuis 5 mois et à raison d'un masque par semaine il m'en reste encore un bon tiers (j'ai les cheveux au niveau des clavicules).



 Masque à la cire de Magnolia - Klorane
(pot de 150 ml - 16 euros environ - en parapharmacie)

Un masque qui sent bon le magnolia ? Hummm, promesse d'une douce odeur, et, sur le papier, on me promet qu'il réactive la brillance de mes cheveux altérés par les agressions quotidiennes, qu'il comble les brèches et gaine la tige capillaire, bourré d'agents anti-statiques pour éviter les frisottis, et qu'il facilite, en plus le démêlage ! Stop ! N'en jetez plus, c'est presque trop !

Mouais mouais, promesses pas tout à fait tenues. La texture, légère, elle aussi mi-gel mi-crème couleur vert pâle sent délicieusement bon le magnolia. Très peu de produit suffit également à chaque application (temps de pose idem). Le produit se rince bien, mais mes cheveux ne sont pas aussi doux qu'avec le Kérastase, ils se démêlent moins facilement, et je les trouve moins bien hydratés, moins souples, la matière n'est pas aussi réparée.  Pour l'effet anti-statique et anti-frisottis, rien de transcendant non plus. Mais la brillance est au rendez-vous, et j'aime vraiment son parfum qui persiste un peu après le séchage.

Résultat : j'aime bien les deux. ça vous aide hein ?

Disons que le Kérastase est top de chez top, mais que pour moitié prix, le Klorane est top. Le premier est vraiment un soin hautement nutritif, un peu un soins SOS pour cheveux en détresse. Le Klorane saura entretenir les cheveux moins abîmés.


Pam Baileys

mercredi 20 avril 2011

Lily & Spice : Penhaligon's


Le lys, fleur que j'affectionne tout particulièrement, considéré comme le symbole de la pureté et de la virginité, est très peu travaillé en parfumerie. J'entends par là qu'il est peu travaillé en  solinote ou soliflore. Certes, il entre dans la composition de plusieurs parfums, mais en fondu, en notes de coeur, rarement il se dégage et tire son épingle du jeu (olfactif). Et quand bien même on en ressent l'effluve, il est souvent travaillé de façon plutôt convenue  :virginal, éthéré, pâle et presque aqueux, comme, par exemple dans "Lys méditerranée" (éd. de parfums Frédéric Malle).

Et c'est justement ce lys là que je n'aime pas. J'aime le lys opulent, son puissant parfum, lorsque la délicate corolle blanche tire sa révérence, qu'elle pique du nez, que la corolle se flétrit, que le pistil s'incline. Il émane alors de ce lys une odeur presque organique, un rien d'alcool, ou d'éther, ou de gaz-oil, une note puissante, charnelle et charnue. 



Et lorsque l'on plonge son nez dans ce lys ouvert, offert, souvent on en ressort le bout du nez saffrané, lorsque celui-ci a effleuré le pistil chargé de poudre orangée.

C'est peut-être de là que vient l'idée de Mathilde Bijaoui, créatrice, pour la marque anglaise Penhaligon's, (pour laquelle j'ai une grande admiration et dont je porte depuis longtemps d'autres créations, telles Bluebell, Violetta ou English Fern) : proposer un lys un peu débridé, moins virginal qu'il n'y parait, et l'habiller, le saupoudrer de safran, puisqu'il fait partie, organiquement et chromatiquement parlant, de la fleur : blanche et orangée.

Lily & Spice, c'est le lys que j'ai longtemps cherché. Et pourtant, je l'avais totalement snobé à sa sortie (2006). J'ai, un temps, aimé "Un Lys" de Serge Lutens, mais depuis sa reformulation, il est devenu, sur ma peau, du moins, très aigre et très muguet acide.  Lily & Spice a cette opulence discrète (si antinomique que cela puisse paraître), un parfum de peau, qui se fond à la peau, mais qui, la chaleur aidant, le soulève, lui donne une ampleur et une aura charnelles. Le safran, saupoudré, tournoie autour de la corolle, chauffant un peu plus le tout. 



S'il est déjà beau en ces jours printaniers, j'attends avec impatience les chaleurs estivales, les soirées moites, qui, j'en suis sûre, lui sieront à merveille et où il donnera le meilleur de lui-même. Un lys de nuit d'été, de nuit chaude, à mettre la fleur en fusion.

"Lily & Spice" Penhaligon's - Eau de parfum - 100 ml - 110 euros.


Pam Baileys

vendredi 15 avril 2011

Cui Cui ! oh des petits nids au chocolat !

C'est bientôt Pâques, il fait beau, les petits oiseaux chantent et la pâtisserie m'appelle.

Dans ma bible des petits gâteaux (merci Madame Archibald de m'avoir fait connaître ce livre, enfin merci, c'est malin maintenant j'ai tout le temps envie de cuisiner des petits gâteaux ...), j'ai choisit : les nids au chocolat.


INGREDIENTS
Pour 25 biscuits
115 gr + 45 gr de beurre à t° ambiante,
100 gr de sucre glace,
1 pincée de sel,
1 càc d'extrait de vanille liquide,
175 gr de farine,
85 gr de chocolat noir,
1 càc de sirop d'erable





Vraiment, n'hésitez pas ... c'est délicious !
Kate Manzana


Biscuits, sablés, cookies - La Bible des tout petits gâteaux de Martha Stewart

Préchauffez le four à 180°. Tapissez une plaque de cuisson d'une feuille de papier sulfurisé. Dans le bol d'un robot mélangez 115 gr de beurre, le sucre glace, le sel, l'extrait de vanille pendant 2 minutes à vitesse moyenne pour que le mélange soit bien lisse. Réduisez la vitesse et ajoutez la farine. Mélangez quelques instants puis augmentez la vitesse et continuez jusqu'à ce qu'une boule de pâte se forme.

Formez des boulettes de la taille de 2 càc de pâte. Disposez -les ensuite au fur et à mesure sur la plaque de cuisson en les espaçant de 3 cm. Faites cuire 10 minutes puis sortez les plaques du four. Creusez un trou au milieu de chaque biscuit sans le percer. Enfournez de nouveau pour une durée de 8 à 9 minutes jusqu'à ce que les bords soient légèrement dorés.

Si le trou a tendance à se combler sortez la plaque renouvelez l'opération et réenfournez.

A la sortie du four laissez refroidir.

Préparez la garniture. Faites fondre le chocolat avec les 45 gr de beurre restant 1 minute au micro onde. Ajoutez le sirop d'erable, mélangez jusqu'à obtention d'une préparation lisse. Remplissez le creux de chaque biscuit et laissez durcir.

mardi 12 avril 2011

ELF : la cosmétique hard discount

Ami(e)s automobilistes ne vous y trompez pas, ce n'est pas parce que vous passerez à la pompe faire le plein qu'on vous offrira du maquillage !

ELF (Eyes Lips Face) est une marque récente de vente de cosmétiques en ligne, ayant pour concept : 1 produit = 1 euro (voire un peu plus pour certains produits).

1 produit, 1 euro ? Vous vous dites : pas possible ! Et moi aussi je me disais : pas possible, ça cache un truc louche, ils vendent des trucs périmés ou quoi  ? Aiguillonnée par ma curiosité, et comme j'aime bien tester à peu près tout ce qui sort, je me suis lancée dans une petite commande de produits (dont j'avais besoin, oui, c'est la vérité !).

Voici donc mes achats : 


Le primer paupières
Je suis depuis des années une inconditionnelle de la Primer Potion d'Urban Decay, mais comme elle coûte vraiment chérot, je me suis dit autant essayer celle-ci : résultat ? Ben nickel, quoi que la texture soit un peu trop liquide à mon goût. Mais elle accroche vraiment les fards à paupières qui se tiennent à carreau du matin au soir. Pari tenu. Merci ELF.



Le pinceau pour fard à joues

Alors là, une vraie belle surprise ! Les poils (synthètiques) sont trèèès doux, la forme du pinceau est idéale, aussi bien pour poser le fard à joues que pour créer un joli contouring grâce à sa forme légèrement biseautée. Bon, je ne sais pas combien de temps il durera, ni si, aux lavages, les poils ne partiront pas, mais pour l'instant, et toujours pour 1 euro (quand on sait que les pinceaux MAC ou Make Up for Ever avoisinnent les 30 euros, voire plus), je dis de nouveau : merci ELF.


Le vernis à ongles



Là en revanche, déception : le flacon est assez cheap, le vernis est vraiment trop liquide et s'étale assez mal,  et les couleurs ne sont pas fidèles aux swatches présentés sur le site. Là donc, pas merci ELF.

Donc en gros, je dirais que je suis satisfaite de ma commande. Et que je commanderai certainement à nouveau. Attention toutefois, car les envois ne s'effectuent qu'en colissimo, ce qui majore votre facture de 6,50 euros, il faut donc grouper les achats.

Le site propose un très large choix de produits et accessoires, des avis de consommatrices également.

ELF, pas mal du tout pour les fins de mois difficiles quand on veut quand même rester jolie sans se ruiner.

http://www.eyeslipsface.fr/

Pam Baileys

vendredi 8 avril 2011

3 étoiles pour mes papilles

Parfois travailler est un plaisir.
Il y a 2 semaines, je suis allée dîner au Pré-Catelan. Certes avec mes patrons, certes avec des clients, certes pour parler boulot, certes pas avec Karl, certes pas avec des copines ... mais je m'en fiche !
Le Pré-Catelan, c'est un restaurant 3 étoiles Michelin, situé dans le Bois de Boulogne. C'est juste beau et raffiné.


Nous avons divinement, merveilleusement, incroyablement, exceptionnellement dîné !
Du champagne au dessert, de l'amuse bouche au poisson, de l'entrée à la viande, tous les plats m'ont enchantée.
Et comme je n'ai pas vu l'addition, j'ai apprécié encore plus car je n'avais pas la pression du sacrifice financier.

Alors, partageons le menu ... et suivez moi pour le Menu Hiver


Je ne vais pas tout vous détailler, j'ai réussi à prendre quelques photos, mais entre le maître d'hôtel, mes clients et surtout mon Directeur, je l'ai joué soft et bien élevée. La qualité n'est pas exceptionnelle, je me sentais un James Bond de palace.

Je vous présente quelques uns des délices :
le crabe avec son caviar et son émulsion de fenouil ... hummmmmmmmmmm


Le ris de veau aux truffes (ok faut aimer les abats), une merveille ...


Je n'ai pas pris de fromage (je me réservais pour le dessert bien sûr), mais le plateau était divin, avec notamment une brousse fraîche de Corse en croûte de genièvre, poivre et autres épices.

Et enfin le dessert et sa mise en scène féérique.
Une magnifique sphère en chocolat posée sur l'assiette, un serveur qui verse du chocolat chaud dessus, la sphère qui fond et la poire belle Hélène apparait ... plaisir des yeux et des papilles.


Le tout accompagné de vins merveilleux et même si je ne bois pas vraiment le Saint Véran 2006 m'a laissé un souvenir des plus agréables (je préfère le vin blanc et le Bourgogne).

J'ai vécu une expérience gustative subtile, raffinée, que je n'oublierai pas.
Merci Frédéric Anton !
Kate Manzana

mardi 5 avril 2011

Helena Rubinstein : la biographie



De Helena Rubinstein, je ne connaissais pas grand chose. Mise à part mes deux produits fétiches et absolument indispensables depuis de nombreuses années, à savoir le mascara Lash Queen et le Magic Concealer, je ne savais rien de la femme, créatrice de cette marque, jusqu'à ce que je me plonge (et sois très vite happée) dans la formidable et passionnante biographie que Michèle Fitoussi - éditorialiste au magazine ELLE - vient de lui consacrer.

Née en 1872 dans le ghetto juif de Cracovie, Helena Rubinstein, l'aînée de 7 soeurs, grandit dans une famille pauvre. Très tôt, elle rêve d'ailleurs, d'aventures, d'une vie plus grande, et pressent déjà qu'un destin hors du commun l'attend quelque part. Aussi, c'est seule, et âgée de 24 ans, qu'elle s'embarque un beau jour sur un bateau à destination de l'Australie, rejoindre l'un de ses oncles. Elle y vivotera de petits boulots misérables, se tuant à la tâche 16 heures par jour pour gagner trois fois rien. De là sans doute lui vient sa pugnacité et son indéfectible énergie, qui, jusqu'à sa mort, à 93 ans, ne la lâcheront pas.



Elle croise la route d'un apothicaire, qu'elle persuade de l'embaucher, et auprès duquel elle apprend les rudiments des préparations pharmaceutiques et botaniques. Pionnière dans le domaine de la cosmétique, elle met au jour et à force d'essais innombrables une première crème pour le visage, la crème "Valaze" ("don du ciel" en Hongrois), composée de lanoline, ingrédient dont elle est la première à découvrir les bénéfices hydratants et nourrissants pour la peau.

Elle ouvre son premier institut de beauté à Melbourne en 1902 (année de l'obtention du droit de vote des femmes australiennes), fabricant la nuit ses propres pots de crèmes et les vendant le jour. Forte du succès qui se fait rapidement jour, elle démocratise l'usage du maquillage, jusqu'alors réservé aux actrices et femmes de mauvaise vie.  Soucieuse du détail et de la qualité de ses produits, elle travaille ensuite en étroite collaboration avec des chirurgiens plasticiens, diététiciens, scientifiques, car elle considère la beauté comme un tout.

Infatigable voyageuse, elle fera plusieurs fois le tour du monde, installera, au fil des ans et du succès qu'elle rencontre, des instituts de beauté à Paris, Londres, New York, puis en Asie, dans lesquels elle se rendra régulièrement tout au long de sa vie, pour contrôler la qualité des soins et des produits proposés sous sa marque. 

Grande amatrice d'art, elle accumulera tout au long de son existence une étonnante et hétéroclite collection d'objets d'art, tableaux, meubles, bijoux. Elle côtoiera le tout-Paris artistique et intellectuel, puis le tout New York, connaîtra bien des tempêtes et remous dans sa vie amoureuse.



Dotée d'un très fort caractère et d'un sens inné du marketing, celle qui inventa la cosmétique moderne règnera très longtemps sur un empire où peu lui feront de l'ombre, si ce n'est, quelques années plus tard, sa grande et éternelle rivale Elizabeth Arden, puis, plus tard encore, et de façon assez féroce, Charles Revlon.

Cette femme au parcours et au tempérament exceptionnels, partie de rien pour devenir milliardaire, revit sous la plume alerte de Michèle Fitoussi. La biographie se lit comme un roman (la vie de Helena Rubinstein n'en est pas éloignée). Le tout est fluide, passionnant, foisonnant, il dépeint tout un univers de beauté, d'amour, de haine, et d'art, se refermant presque trop tôt sur le destin inouï et le parcours non moins étonnant de cette pionnière de la beauté.

Désormais, le matin, en appliquant mon mascara, j'ai une pensée émue pour ce petit bout de femme (1,47 m) qui a tant fait pour la beauté des femmes, et un peu, donc, pour la mienne :-)

("Helena Rubinstein. La femme qui inventa la beauté". éd. Grasset - 496 p. Sortie sept. 2010)

Pam Baileys

samedi 2 avril 2011

Il est Pete-oyable

Souvent, quand tu croises une star dans la rue, tu as comme un petit moment d'arrêt, parce que derrière ses lunettes noires version mouche, son grand chapeau, son grand manteau, tu as vaguement le sentiment que ces cheveux blonds, là, qui dépassent, c'est bien ceux de Catherine Deneuve, ou bien tu crois deviner la démarche nonchalante d'Alain Souchon ou encore tu te dis que ahh mais oui ! ce teint de porcelaine, ces ongles laqués de rouge et ce look délicieusement rétro, c'est bien Dita Von Teese !!

Les stars aiment bien jouer à cache cache avec nous, pour mieux entretenir leur mystère et bonifier leur statut.

Et puis y'a des stars que tu ne peux pas louper, tellement elles sont reconnaissables. Et c'est bien ce qui m'est arrivé il y a quelques jours, alors que je dinais avec des amis du côté du Marais. Ce cheveux maigrelet et comme imbibé d'huile, ce regard totalement torve, hagard, le blanc de l'oeil veiné et plus tellement blanc d'ailleurs, tirant plutôt sur le jaune hépathique, cette silhouette déguingandée d'ado attardé, bourré de bière, fish & chips et autres drogues plus ou moins dures (plutôt plus que moins d'ailleurs), ce pantalon, cette veste, déchirés, maculés de boue, ces godillots, que même mon Pépé ne voudrait pas les mettre pour aller biner ses plants de poireaux, cette démarche, si vascillante sur un trottoir d'un mètre de large qu'heureusement que ses 2 potes le soutenaient sous les bras (dont je n'ose imaginer le fumet) : ah oui, pas de doute possible, c'est bien Pete Doherty !!


Bouh !! ça fait peur, hein !

Pete Doherty, mais siiiiiiii, vous voyez qui c'est, l'ex-ex-ex ultra grungy (je ne sais plus à combien on en est dans les ex) de Kate Moss !  

La question est : mais qu'est-ce qu'il foutait dans le Marais, Pete ? Un jeudi soir de mars 2011 ?

Pam Baileys