jeudi 29 septembre 2011

Un siècle de beauté


Qu'avons-nous, femmes du XXIe siècle, en commun avec Cléopâtre ou Néfertiti ? A priori pas grand chose, si ce n'est, depuis des temps immémoriaux, un fort penchant pour la beauté, la nôtre, l'envie de plaire, de se plaire, d'être toujours plus belle, parfois même toujours plus jeune, ce goût du maquillage et autres artifices qui font de nous "nous, en mieux".



Dès l'Antiquité, les femmes ont été soucieuses de leur apparence, usant de fards, onguents, poudres et autres huiles parfumées, comme en témoignent les ustensiles (pots, brosses, peignes, amphores à parfum, cassolettes brûle-parfums) retrouvés sur des sites de fouilles archéologiques dans le monde entier.

Mais c'est sur le XXe siècle que porte cet ouvrage, véritable Bible de la beauté, à l'iconographie foisonnante et superbe. Un siècle de beauté, couvert par plusieurs journalistes spécialisées dans la presse beauté : Nathalie Chahine, Catherine Jazdewski, Marie-Pierre Lannelongue, Fabienne Rousso, Dorothy Schefer Faux et Francine Vormese.

L'ouvrage, très complet, balaie donc le XXe siècle : beauté, cosmétiques, magazines, parfums, il narre l'histoire universelle de la beauté, de l'Afrique à l'Asie et l'Europe.



Dans cet ouvrage unique, on apprendra notamment que, dès 1897, un pharmacien japonais du nom de Fukuhara Shiseido créé la lotion "Eudermine" pour préserver l'éclat de la peau, que François Bourjois créé dès 1912 le fameux fard à joues en poudre pressée packagé dans sa petite boite ronde que nous connaissons toutes. "Le fard pastel", tel est son nom, est toujours l'un des produits les plus vendus et chaque femme en possède au moins une petite boite dans sa trousse à maquillage. La première teinte, "Cendre de roses" est d'ailleurs, de nos jours, toujours la plus demandée. Mais aussi que Eugène Schueller, chimiste de sa profession,  et qui n'est autre que le père d'une certaine... Liliane Bettencourt...créé en 1909 la première coloration chimique pour les cheveux (il fondera en 1910 la société L'Oréal).


En poursuivant la lecture au fil des décennies, on apprend que Coco Chanel, dès 1925, brise les tabous et prône la liberté de mouvements pour les tenues des femmes, les sports de plein air, les bains de mer, le teint hâlé (jusqu'à présent et depuis l'aube des temps, le teint pâle voire diaphane a toujours été considéré comme un signe de beauté). Des femmes comme Jeanne Piaubert, kinésithérapeute, ou encore Nadia Payot, jeune émigrée ukrainienne, révolutionnent la vie des femmes en leur proposant nombre de crèmes, massages faciaux, remodelage de la silhouette. Elles ouvrent à Paris leurs premiers salons dès 1928. L'écrivain Colette ouvrira en 1932 son propre salon de beauté, qui fermera à la Seconde Guerre mondiale.


Au début des années 30, c'est à un jeune émigré russe, Max Factor, que nous devons l'invention du premier fond de teint. Ce dernier était en effet le maquilleur chouchou des stars hollywoodiennes. Il inventa le "Pan cake", fond de teint compact qui accroche la lumière artificielle et donne ce teint au grain si fin inimitable aux stars du grand écran.

Dès 1940, le maquillage se fait plus agressif : c'est la naissance du concept de "vamp", véhiculé par le grand écran et les stars telles que Lana Turner, Véronika Lake, Gene Tierney, Lauren Bacall, ou encore Betty Grabble. Le glamour est né. Ongles laqués de rouge, bouche carmin également, cheveux platine, crantés, laqués. La femme passe des heures dans sa salle de bains pour parvenir, à son niveau, et sans l'aide de professionnels, à se maquiller et se coiffer selon les diktats de la mode de l'époque.



Il faut attendre les années 70 pour voir naître un véritable boom dans l'industrie cosmétique. Le maquillage, dont les trois grandes prêtresses Elizabeth Arden, Helena RUbinstein et Estée Lauder se partagent le monopole, fait désormais partie intégrante de la vie des femmes. Tubes de rouges à lèvres, crèmes de jeunesse, soins en instituts, mascaras, poudres libres, masques, toute une palette de produits prend désormais place intégrante dans chaque salle de bain et dans le quotidien de chaque femme.


 De grands noms de la coiffure, tels Vidal Sassoon, Jean-Louis David ou encore Jean-Marc Maniatis apparaissent, créant chacun un style différent pour chaque femme, pour chaque chevelure.


C'est aussi dans les années 70 qu'apparaissent les premiers soins de comblement des rides avec l'émergence du collagène et des silicones. La marque Clinique inaugure son célèbre soin "Basic 3 temps", au succès jamais démenti et que les consommatrices soucieuses de la beauté et de la préservation de la jeunesse de leur peau achètent toujours.

Les soins cosmétiques, grâce à la science, deviennent toujours de plus en plus efficaces : ils dégomment les rides, font le teint plus clair, la peau plus souple, grâce au rétinol, aux AHA (acides de fruits) et autres crèmes au co-enzyme Q10. Les crèmes se font "intelligentes" et s'adaptent à chaque type de peau. La course effrénée des grands laboratoires de cosmétiques ne s'arrête plus, proposant à un rythme très soutenu de nouvelles crèmes, de nouveaux fards, de nouvelles teintes...

"Beauté du siècle" fait également la part belle à la presse spécialisée dans la beauté. Ainsi nous apprenons que le premier magazine consacré à la beauté des femmes, "Le Cabinet des modes", voit le  jour en 1780, ou que le magazine (toujours dans nos kiosques) "Votre beauté" fait son apparition dès 1933, et aura notamment pour rédacteur en chef, entre 1945 et 1947 un certain.... François Mitterrand !).

Et comme la beauté des femmes passe également par l'art du parfumage, l'ouvrage consacre un long chapître à l'histoire du parfum.

(Jacques Guerlain, créateur des plus grands parfums Guerlain, dont le célébrissime "L'heure bleue", ici dans son laboratoire)



Cet ouvrage extrêmement complet est un outil indispensable pour les passionnées de beauté. Qu'elles soient novices ou confirmées, toutes apprendront quelque chose dans cet ouvrage, truffé de somptueuses images, anecdotes, et autres renseignements historiques et pratiques. Une véritable Bible de la beauté.

("Beauté du siècle" - éditions Assouline - 2001 - 400 pages)

Pam Baileys

lundi 26 septembre 2011

Pique-nique dans la verdure

Bon, ok, c'est la rentrée, les vacances semblent déjà loin, on a déjà le nez dans le guidon, une masse de boulot et pas envie de s'y coller, la tête encore sur la plage. Envie de prolonger la période estivale, de profiter du temps encore beau, d'organiser des pique-niques sur les gazons des parcs.

J'ai donc sauté sur l'occasion en m'offrant ce joli vert "Picnik in the park" de Sephora, qui, bien entendu et vous vous en doutez, est vert, et donc va parfaitement avec plusieurs de mes robes... vertes.


(vous noterez au passage qu'il s'associe très bien également avec mes tongs vertes Havaïanas, que je porte encore un peu - à la maison - pour faire comme si c'était encore les vacances).

Et le voici, avec une de mes robes vertes en arrière plan 


ça fait un peu Hawaïan girl et c'est parfait pour conserver un petit air de vacances.

Application en revanche assez difficile car, comme la plupart des vernis  crème Sephora, la texture est vraiment trop épaisse, donc temps de séchage super long, mais il a une belle matité, aucune paillette ni nacre, pile ce que je recherchais.

(2 couches "Picnik in the Park" - Sephora + 1 couche "Mavadry"- Mavala)

Pam Baileys

jeudi 22 septembre 2011

Lilibeth en HLM


Imaginez le scénario (pas si improbable que ça) catastrophe : les Républicains gagnent les élections nationales en Angleterre ! Jack Barker devient le nouveau locataire du 10 Downing street et révolutionne tout ! En premier lieu, il vire les Windsor de leurs logements respectifs : exit Buckingham Palace et ses quelque 600 pièces, Clarence House, Balmoral et autres lieux de résidence royaux, fin des privilèges et des traitements royaux : désormais, la Famille Royale (qu'on ne nommera plus que "Les Windsor") est recasée dans des logements sociaux de la banlieue londonienne, au doux nom de "La Cité des Fleurs".


Voici donc notre Reine (Lilibeth pour les intimes), logée dans 50 m2, touchant une allocation familiale (ou du moins essayant de la toucher), obligée de se coiffer, s'habiller, faire ses courses, préparer les repas pour Philip (qui déprime grave et ne quitte plus son lit), Charles et Diana (qui s'habille désormais dans les ventes de charité) qui s'entassent avec les petits Harry et William dans un logement miteux, Margaret qui se compacte aussi dans un minuscule studio. Je vous passe les détails sur un voisinage pas des plus raffinés : on est en banlieue et Oh my god, la banlieue, même londonienne, même quand elle a pour nom "La Cité des fleurs", c'est pas toujours du crumble de la tarte !

Les tea-time raffinés cèdent la place à des empoignades et engueulades entres les voisines, les chamailleries de leur marmaille, les coups de gueules de leurs maris remplis de pintes de bière. 


Même Harris, le fidèle chien corgi de Lilibeth s'encanaille et traîne le museau avec les autres chiens zonards et errants du quartier, c'est dire si tout fout le camp ! C'est à en perdre la tête (et la couronne) !


Sue Townsend nous plonge dans le quotidien rocambolesque et hilarant (de cet humour anglais si particulier) de la Famille Royale déchue, dépossédée de sa Couronne, réduite à sa survie dans un monde si hostile dont elle ne connait rien, mais alors rien de rien ! C'est féroce, extrêmement drôle, fin et bien vu. So british quoi !

Tout cela ne serait-il qu'un mauvais rêve ? A vous de lire, à vous de juger !

("La Reine et moi" de Sue Townsend - éd. Le Seuil/coll. Points - sortie avril 2011 - 320 pages - 7 euros)

Pam Baileys

lundi 19 septembre 2011

Pas de jaloux !

J'essaie de prolonger un peu l'été et de continuer les couleurs flashy, gaies, qui donnent un peu de pep's à la rentrée, qui est toujours un moment un peu morose.

Donc envie d'un corail. Vous avez ça en rayon ? Un corail bien vif, qui claque, mais pas pailleté-irisé-nacré ? Mais bien sûr ma p'tite Dame ! Je vous l'emballe ou c'est pour consommer tout de suite ?
Tout de suite bien entendu ! Pour aller avec ma robe du jour, qui, elle, accepte toutes les couleurs de vernis ou presque, comme ça, pas de jaloux, chacun son tour !

Sauf que le corail en question s'appelle "Jealous". Fera-t-il des envieuses ? 


La couleur est en vérité bien plus orangée et plus claquante, mais mon appareil photo n'a pas voulu la rendre, le vilain.

Voici "Jealous", avec la robe "multi-vernis" 


Jugez-en par vous-mêmes ! Bleu, rose, jaune, vert, orange, noir, mes vernis se bousculent pour être l'élu du jour !
(2 couches "Jealous" Sephora + 1 couche "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

jeudi 15 septembre 2011

Les robes de Pam : Bleu roi

Après les vernis, surprise ! On inaugure une nouvelle rubrique "Les robes de Pam", parce que depuis le temps que je vous dis que je coordonne mes vernis à mes robes (ou l'inverse), il fallait bien que je me décide à vous ouvrir mon dressing !

Donc, de temps en temps, je vous ferai part de "la robe du jour", une pastille colorée sur le Pas-it-Blog.

Et voici celle qui inaugure la série, parce qu'il fallait bien en choisir une, et que celle-ci est une de mes préférées :


Oui, c'est coloré :-)

Pam Baileys

lundi 12 septembre 2011

Metallica

Le pitch : Pam cherche depuis très longtemps une robe rouge. Elle cherche la coupe parfaite, le tombé parfait, le rouge parfait : 3 critères impossibles à réunir ! Il y a toujours quelque chose qui cloche.

Et puis cette semaine Pam est tombée sur LA robe rouge parfaite, les 3 critères réunis. Coupe, tombé, couleur. Un rouge pas trop brique ni trop orangé ni trop "pompier" bref, le Nirvana ! (oui, Pam est un peu très tatillonne avec les couleurs, mais que voulez-vous, avec un Papa imprimeur, elle connait son Pantone... sur le bout des ongles doigts !).

Le hic : quel vernis porter avec cette nouvelle robe ? Un rouge ? No way ! Trop ton sur ton, jamais le raccord robe-vernis ne pourra être parfait, et puis ça ferait too much. Du nude ? Mouais, bof. Alors quoi ? Ben le petit détail de la robe pardi ! De jolies petites broderies de fils et perles argentés sur le haut de la robe. Bingo ! Argenté, voilà la couleur qu'il me faut ! 

Ni une ni deux je fais le tour des marques pour voir quel gris parfait pourrait aller : et c'est Mirror Mirror, de chez Sephora, qui sort grand gagnant de cette revue des couleurs passée au peigne fin.


Celui-là ne fait pas semblant ! Un vrai argent métallisé digne des combinaisons en papier alu des frères Bogdanoff dans "Temps X" (mais si, vous vous souvenez !).

Ultra couvrant, ultra facile à appliquer, une seule couche pourrait suffire mais j'ai préféré en mettre 2 pour que ce soit parfait.

Et le voilà, avec les petites broderies de la robe rouge :


Alors, c'est pas parfait tout ça ?

(2 couches "Mirror Mirror" - Sephora + 1 couche "Mavadry" - Mavala)


Pam Baileys

jeudi 8 septembre 2011

Mes pastilles de Vichy

Bon, maintenant que j'ai refait ma cuisine "Girly 50's-60's" avec une petite touche de Vichy rose, ça m'a donné des idées et des envies... de vernis....


Ooooooooooooh mais comment qu'on fait ça ?

Bon, je ne vous la fait pas genre "avec du vào rose, du vào blanc, beaucoup d'adresse et de patience", parce que je perdrais toute crédibilité. Ce sont juste des nails patchs achetés chez Sephora, super faciles à poser, en deux temps trois mouvements, c'est fait, ça tient vraiment plusieurs jours (même en faisant des vaisselles et le ménage sans gants Mapa !) et c'est marrant. En plus, il y a plein d'autres motifs ! Je sens que je vais craquer !

Une petite notice d'explication à l'intérieur du kit, et voilà ! En plus, les patchs se retirent comme du vernis, avec du dissolvant ! Que demander de plus ?



(Kit "nail patch art" Sephora - 9 euros).

Pam Baileys

lundi 5 septembre 2011

Ma (nouvelle) vie en rose

J'ai bien occupé mes vacances cet été. J'ai eu le temps de me reposer ET de faire mille choses que je n'ai pas le temps ou l'envie de faire le reste de l 'année.

M'occuper de mes ongles ? naaaaan, mieux, ou disons, plus grand ! L'entreprise estivale était de repeindre... ma cuisine ! Plus de surface à peindre que les ongles ! Et pour cette nouvelle cuisine, j'avais envie de quelque chose de trèèèèès coloré et qui sorte de l'ordinaire. La peinture d'avant était vert d'eau et déco 50's-60's : changement de cap, on garde la déco et on ajoute... une autre couleur sur les murs...

Quelques coups de rouleau plus tard, voilà le résultat :





De quoi vous vitaminer les petits déjeuners !

Et comme on n'est jamais trop girly, Kate m'a offert de jolis petits cadeaux venus tout droit d'Outre-Manche, sans savoir que je repeignais ma cuisine en rose ! Quel flair Kate !



Isn't it so cute ?

Allez, pour fêter ça, je me mets aux fourneaux et vous invite à dîner 


Pam Baileys

samedi 3 septembre 2011

Rome forever

Le dernier week-end d'août, Karl, Rudolf et moi sommes partis pour Rome, chez mon amie qui fait un boulot de rêves (chef déco cinéma) et qui nous permet de passer 3 jours en plein centre de Rome dans un super appart en duplex avec 2 terrasses, vues sur les toits et les murs ocres de la vieille ville.
Oui je sais la vie de bloggeuse influente est difficile ....


En fait c'est un peu Woody Allen qui nous a payé notre week end, puisque le film sur lequel travaille A. est justement le dernier Woody. Après "Midnight in Paris", la voilà plongée dans cette magnifique ville qu'est Rome. Et plutôt qu'une chambre d'hôtel dans un palace, A. a préféré le duplex en ville ....
Ne me demandez rien sur le film, je n'ai eu accès à rien et c'est normal. J'ai juste mangé à côté du scenario et des dessins des derniers décors :-)

Sinon Rome fin Août c'est la canicule ! 40°C ! alors après un mois de juillet en Ecosse, ça fait un choc ...
Nous avons tout de même arpenté les ruelles, mangé des glaces, du jambon, admiré les fontaines, jeté une pièce dans la fontaine de Trevi (Rudolf n'arrête pas de dire qu'il doit retourner à Rome maintenant), et ... nous avons aussi vu Mimie Mathy. Oui je sais ça casse ....

Pour rêver, un patchwork de la ville ....


J'ai déjà envie d'y retourner ....
Ah la Dolce Vita !
Kate Manzana