mardi 28 août 2012

Du vent dans mes mollets



Je suis allée au cinéma hier soir voir "Du vent dans mes mollets", de Carine Tardieu, film adapté de la bande dessinée et du roman éponymes de Raphaëlle Moussafir.

J'avais vu la bande annonce la semaine dernière et j'avais bien ri, aussi me suis-je dis que ce serait une comédie idéale pour l'été. Mais en fait, le film n'est pas si drôle qu'il y paraît.

Rachel, petite fille de 9 ans (interprétée par Anna Lemarchand, formidable !), s'ennuie ferme chez elle, gavée aux boulettes de pois chiches par sa mère (Agnès Jaoui), sorte de "mama juive" qui la couve et la surveille comme le lait sur le feu, plutôt névrosée, et qui n'a pas réglé tous ses différends avec sa propre mère (Judith Magre), et un père (Denis Podalydès) un peu effacé, rescapé des camps de concentration d'Auschwitz, toujours très marqué par son enfance de déporté.

Elle s'ennuie et se sent triste (nous comprendrons pourquoi sa tristesse à la toute fin du film), aussi décide-t-elle d'écrire une lettre et de se confier à la psychothérapeute (Isabella Rosselini, assez crédible dans le rôle) que sa mère l'a un peu forcée à consulter, car Rachel présente quelques petits troubles émotionnels. Et c'est cette lettre que nous "lit", en images, Carine Tardieu.



A la rentrée des classes, Rachel rencontre Valérie, qui devient bien vite son amie, et dès lors la vie ne sera plus jamais tout à fait la même pour les deux petites filles, qui se découvrent, découvrent aussi l'amitié, les bêtises, la joie, la tristesse, tout un lot de sentiments et d'émotions qui construisent l'enfance. Valérie, c'est tout le contraire de Rachel, une enfant pleine de vie, intrépide, parfois très impolie mais qui respire le bonheur, élevée par une mère divorcée (Isabelle Carré), de façon assez cool et non conventionnelle. 



Le film est ponctué de moments très drôles et de moments plus graves, beaucoup de thèmes y sont abordés, c'est d'ailleurs peut-être un peu fouillis et confus, car Carine Tardieu a semble-t-il voulu comme "remplir" son film de beaucoup de messages. On passe du rire au larmes, entre légèreté des adultes et gravité des enfants, et vice-versa, on suit ces deux fillettes liées d'une indéfectible amitié, pleines de vie, de vitalité.... jusqu'au jour où la vie bascule et décide d'être plus grave....




"Du vent dans mes mollets" est un film très émouvant, drôle, cruel, tragique, heureusement traité de façon assez légère et sans pathos, les acteurs et actrices y tiennent formidablement leurs rôles et les deux fillettes sont d'excellentes actrices.

Pam Baileys

samedi 25 août 2012

England #3 The End

Dernier billet anglais.
Il me tenait à coeur de vous parler des magnifiques demeures que nous avons visitées et de la particularité anglaise de faire cohabiter "divertissement" et "culture".

Car oui, les lords anglais savent tirer profit de leur château, soit en le "donnant" à une fondation comme le "National Trust" qui entretient les jardins et gère le domaine, soit en gérant eux-mêmes leur bien en proposant aux visiteurs des "agréments" qui font que leur visiste est appréciable, et aussi que leur porte monnaie se vide un peu plus et ... qu'ils reviennent.

Chaque endroit visité avait au moins son salon de thé, sa boutique et son aire de pique nique (INDISPENSABLE !). A cela s'y ajoutait parfois des aires de jeux pour enfants.
Et ce qui est surtout frappant pour de p'tits frenchies comme nous, c'est que cela cohabite très bien, et n'enlève en rien à la beauté du lieu. Il est tellement évident qu'en France nous aurions des papiers gras sur les pelouses, des gens qui crient, des endroits mal entretenus ....
Les anglais sont dans leur élément, dehors, sur la pelouse. Ils respectent le lieu et le mélange des genres est même très agréable, très vivant et donne au patrimoine une allure moderne et conviviale.
Un peu comme leur pub qui sait accueillir lords et ouvriers, voitures douteuses et Roll's.

Je me souviens il y a 20 ans (!!!) quand j'étais "stagiaire" dans un célèbre Château de la Loire qui peinait à faire du "chiffre" et que j'avais proposé dans mon rapport de fin de stage, 1 - d'ouvrir entre 12h et 14h (!) et 2 - d'installer une "buvette", des tables et des chaises, sur l'esplanade donnant sur la Loire, un peu à l'abris du château grâce aux arbres, pour détendre le visiteur et lui permettre d'apprécier encore un peu plus le lieu ... le maire, célèbre ministre connu pour sa défense et son développement de la culture, m'avait prise pour une folle qui voulait dénaturer ce haut lieu de la culture française. Bah oui la culture et le patrimoine en France c'est pas pour tout le monde ... faut le mériter, faut souffir !

Suivez moi pour une paranthèse anglo saxonne et visitons quelques demeures de Lord anglais qui acceptent que le peuple foule ses pelouses ... pour le bien de tous.

jeudi 23 août 2012

Mon porte-clés me fait... jubiler !

Ce n'est plus un secret pour personne, je suis totalement fan de Lilibet, de l'Angleterre, de Marks & Spencer, de la clotted cream, du cheddar, du tea-time, des scones, du trifle et.... bref, de tout ce qui est anglais.

Aussi, lorsque Kate m'a annoncé qu'elle faisait cet été un grand périple dans ma chère Albion, l'ai-je tout de suite mandatée pour une mission hautement importante : me rapporter  un porte-clé du Jubilé de Diamant de Lilibet ! Imaginez un peu le poids sur ses épaules et la taille du défi à relever !

Des kitschouilleries en tous genres, Kate sait que ce n'est pas trop mon truc, et comme Kate est une femme de bon goût, elle n'a pas eu le coeur à me rapporter ce genre de choses : 


Alors elle a patiemment et avec dévotion fouillé et fouillé chaque recoin de l'Angleterre à la recherche DU porte-clés, et a fini par le trouver !!! En plus, il s'agit du porte-clés "officiel" :




Je le trouve magnifique et depuis que Kate me l'a offert, chaque soir lorsque sors mes clés pour rentrer chez moi, j'ai un peu l'impression d'entrer à Buckingham Palace.... c'est juste un tout petit peu plus petit chez moi, mais si peu ;-))

Merci Kate !!!

Pam Baileys

mardi 21 août 2012

Kiehl's et les petites gouttes magiques

Oui je sais comme ça, vu le titre, vous pensez que je vais vous parler d'un conte de fées...
Et finalement, vous n'êtes pas très loin de la vérité.

Pour tout vous avouer, cela fait environ 2 mois que je vis une idylle parfaite avec mon nouveau sérum pour le visage. Pour vous planter le décor : ma peau est une casse-cou, elle n'a peur de rien, elle ne réagit à rien, je peux me crèmer le visage avec de la Nivea à 8 euros le tube ou de la crème La Prairie aux cellules fraîches de caviar, particules d'or étouétou, à 490 euros le pot, ma peau s'en fout, mêmes effets. Elle est pourtant très fine, mais pas réactive, jamais d'allergie ni de boutons ni de plaques ni de gratouillis ou autres désagréments.

D'un côté, c'est bien je ne vais pas me plaindre. D'un autre, tester un nouveau produit cosmétique sur ma peau c'est apprendre à être trèèèès patiente, parce que les effets bénéfiques (quand il y en a) ne se font généralement sentir qu'au bout de plusieurs looooongues semaines, voire mois.

Il y a donc environ 2 mois j'ai pu tester le sérum "Midnight recovery concentrate" de Kiehl's, qui est l'une de mes marques cosmétiques adorées, dont j'aime à peu près tous les produits (sauf les capillaires bourrés de silicones et autres merdouilles mais ça c'est un autre débat). Chez Kiehl's, l'offre d'échantillons est toujours très généreuse, car ils savent que leurs produits sont tellement efficaces qu'on les achètera forcément une fois testés. Donc mon échantillon m'a duré tout un mois !

Au bout de 2 semaines environ, j'ai remarqué que mon teint était beaucoup mais alors beaucoup plus clair, mes traits totalement reposés le matin, pas un pli de drap sur la joue qui perdure jusqu'à midi, une peau très repulpée, fraîche, rebondie.... J'ai mis cela sur le compte du masque hydratant Kiko (dont je vous ai parlé récemment), puisque je venais de l'acheter. Et puis au fur et à mesure des jours, mon petit cerveau a tilté (oufffff !) : dis donc, ce teint de rêve là, ce ne serait pas grâce à ton sérum magique ?

Bingo !

Alors voilà le sérum en question : 



Déjà ce qui me plaît : un flacon en verre bleu foncé (protège le produit de la lumière), délivré avec une pipette également en verre : le tout est donc bien hygiénique et facile à quantifier.

La formule : assez "naturelle", c'est à dire sans silicones, sans parabens, sans trop de conservateurs dégueu, bourrée d'huiles et huiles essentielles (huile de jojoba, squalane, huile de rose musquée, HE lavande, coriandre, romarin, tournesol....) bref, du bon pour ma peau.

3 petites gouttes (oui, seulement !!!) à appliquer le soir après avoir passé  sur mon visage  ma lotion florale, je masse un tout petit peu par légers effleurements, puis je fais suivre avec ma crème de nuit (les peaux moins déshydratées que la mienne peuvent se passer de l'étape crème de nuit). Effet relaxant d'abord, le sérum sent délicieusement bon la lavande. La texture est très fluide et très légère, elle pénètre vite dans la peau sans aucun effet grassouille sur le visage et pas d'effet luciole non plus : oreillers et conjoints apprécieront :)

Au réveil, ben le miracle au fil des jours ! Comme quoi, avec "les petites gouttes magiques" Kiehl's a raison de nous faire croire aux contes de fées.

Ah, une dernière chose, le flacon de 30 ml (38 euros) dure environ...... 6 mois en raison d'une application de 3 gouttes quotidiennes.

Allez Mesdames maintenant, le soir, on prend ses gouttes ;)


Pam Baileys

vendredi 17 août 2012

Do you Bobble ?

J'ai enfin ma Bobble ! Et je peux vous assurer qu'avec les journées caniculaires qu'on est en train de supporter à Paris (comme partout en France d'ailleurs), je ne suis pas mécontente de cet achat !

Une Bobble ? Kezako ? Alors, voici, en image :


Mais encore ? Et bien la Bobble, c'est un peu comme une Britta nomade : le principe est simple : une bouteille en plastique (sans BPA, ni PVC, ni phtalates) dont le filtre au charbon (recyclable) élimine, lorsque l'on boit, le chlore et autres contaminants organiques. 

Il existe 2 modèles, 1 litre ou 50 cl, et l'on peut choisir la couleur du filtre (que l'on rachète environ tous les 2 ou 3 mois) et du bouchon.

Plusieurs atouts donc pour cette Bobble : elle est écologique (finies les bouteilles d'eau minérale dans les poubelles !), coût vite amorti (du moins pour moi, qui boit environ 1,5 l d'eau par jour), je ne me fatigue plus à transporter mes packs d'eau (3 étages, quand même), et l'eau du robinet a un goût tout à fait neutre (ce qui est loin d'être le cas à Paris où l'eau a plutôt le goût du bassin de la piscine municipale !).

De plus, pour chaque bouteille achetée (la bouteille de 50 cl coûte environ 13 euros, la recharge filtre environ 9 euros, 1 euro est reversé au profit de la Croix-Rouge.


 Voilà, vous savez tout, plus aucun prétexte pour ne pas boire sans modération.

J'ai trouvé ma Bobble à Bercy Village, magasin "Alice Délice", mais on peut également la commander sur internet, notamment sur le site www.pureshopping.com, qui propose un très large choix de couleurs pour le bouchon, le filtre etc....

http://www.shopoon.fr/rechercher/?search=Bobble&clv=11&cid=t1r14s1c1266a1281784&gclid=CK20npjS7rECFQFItAodO2QA7A

Pam Baileys

jeudi 16 août 2012

Cinéma : Les Saphirs

Bon alors comme vous le disait Kate je suis allée voir "Jane Eyre" au cinéma ce dimanche, nouvelle adaptation sublime avec le beau Michael Fassbender, mais vous allez faire une overdose d'anglitude avec notre été british !

Je vais donc vous parler de l'autre film que je suis allée voir la semaine dernière, "Les Saphirs", le nouveau film de Wayne Blair, sorti mercredi 08 août.


Le pitch : Australie, 1968. Dans une communauté d'Aborigènes menacée par les autorités américaines (à cette époque, les Aborigènes n'étaient pas considérés comme des "humains" : les enfants les plus blancs de peau étaient capturés, retirés sauvagement de leurs familles pour être placés dans des institutions scolaires), 3 jeunes filles, Gail, Julie et Cynthia rêvent de chanter et de former un groupe.

Elles se produisent dans leur village en chantant des vieux standards de country music tout en rêvant d'un ailleurs, d'un territoire plus grand, plus vaste, de découvrir le monde.

Leur route croise bientôt celle de Dave Lovelace, musicien râté, imbibé de whisky, au passé douloureux, et tombe également entre leurs mains une annonce : "Cherche groupe féminin pour soutenir troupes au Vietnam". Il n'en faut pas plus au trio adolescent pour convaincre Dave de les accompagner jusqu'à Saïgon. Le hic : les midinettes sont gauches, ne savent pas chanter ni danser, n'ont vécu que dans leur minuscule village et ne savent rien de la vie. Dave s'improvise bientôt manager, répétiteur, chorégraphe. La country ? Exit ! C'est la soul music qui fait vibrer les âmes et les coeurs ! Gail, Cynthia et Julie s'y collent malgré elles, rejointes bientôt par leur cousine Kay.

Après une audition, le groupe des 4 jeunes filles est autorisé à entamer une tournée au Vietnam pour soutenir le moral des soldats.

C'est au cours de cette tournée, éprouvante, qu'elles se frotteront à une multitude de réalités dont elles ignoraient tout : la guerre, la souffrance, les cabarets miteux, les soldats ivres morts, la peur, mais aussi l'amour, la joie de chanter, d'être sur scène et de réaliser leur rêve d'enfant.




Le tout est finalement un film assez "gentillet" : on survole la guerre du Vietnam (bon, ok, ce n'est pas non plus un film SUR cette guerre), les sentiments des protagonistes sont plutôt télégraphiés, dès le début du film on pressent la fin. Les petites haines entre les filles du groupe, les mesquineries, les chamailleries, c'est rafraîchissant pour un été et bien mignonnet, mais ça manque un peu de profondeur. La bande-son eu mérité un peu plus d'originalité, on n'est pas franchement au coeur de la soul music, quelques morceaux par-ci par-là qui donnent à peine envie de se trémousser sur son siège. Bref, le tout ne décolle pas vraiment. On passe tout de même un agréable moment ceci dit, même si le tout est assez "lisse".



Tiré d'une histoire vraie, le film a été co-scénarisé par Tony Briggs qui s'est inspiré de sa propre mère, Laurel Robinson, de sa tante Lois Peeler, et de deux de leurs cousines, Beverley Briggs et Naomi Mayers pour réaliser "Les Saphirs".

Ces 4 femmes sont toujours vivantes, elles ne chantent plus, mais sont toujours très engagées pour la cause aborigène.



Pam Baileys

lundi 13 août 2012

La mort s'invite à Pemberley et moi chez Jane Austen

Encore une note à l'allure british, je vais vous dégoûter de la perfide albion si je continue ...
Quand je pense que Pam vient d'aller voir "Jane Eyre" au cinéma ... une p'tite note et on bascule tous de l'autre côté de la Manche pour toujours !


En général quand je pars en voyage j'essaie toujours d'emporter des livres liés à mon périple.
En Syrie, j'avais lu le formidable Les Portes de Damas de Lieve Joris chez Babel. Un très beau roman sur la vie d'une famille syrienne dans les années 90, et à mon avis rien n'a changé, loin de là, hélàs.

Cette année pour le Sud de l'Angleterre, avais-je le choix ?
Les châteaux, les parcs, les jardins, les fleurs, le romantisme ... le rangement de ma bibliothèque et hop je retrouve mes vieux Jane Austen ! Hasard ou coïncidence ?
Et au détour des magazines, j'apprends que PD James, la maître es polar british vient de sortir un livre librement inspiré de Jane Austen.
J'ai donc emporté Orgueil et Préjugés de Jane Austen chez 10/18 et La Mort s'invite à Pemberley de PD James chez Fayard.

 


Relire Jane Austen, c'est revenir aux fondamentaux des sentiments humains. Le thème est universel : tous les opposent, les non dits, les préjugés, l'orgueil, l'amour, la passion, la raison, le raisonnement, la prudence, les conventions, la patience, l'espoir, et le dénouement parfait.


Si vous ne connaissez pas l'histoire, en voici un résumé rapide :
Nous sommes fin 18e (Bonaparte chez nous) dans la campagne anglaise. Un notable et sa femme, Mr & Mrs Bennett ont 5 filles. Afin de leur assurer un avenir, il convient de les marier au mieux. Lorsqu'un nouveau voisin s'installe dans la région, de surcroît célibataire et riche, c'est l'agitation. Une des filles l'épousera-t'elle ? Ce Mr Bingley vient avec un ami à lui, Mr Darcy, taciturne et peu aimable. Elisabeth Bennett le déteste d'emblée. Darcy semble désintéressé. Mais la vie en déciderait-elle autrement ?


Ecrit à la fin du 18e siècle et paru en 1813, ce roman est d'une remarquable modernité. Il décrit parfaitement son époque, avec parfois un style difficile car remplit des convenances de son temps. L'histoire de ces 5 soeurs qui bien évidemment sont nées pour être mariées, est enlevée, pleine de verve et de rebondissements. L'intrigue est admirablement construire, avec des montées en puissance, des désespérances et un dénouement heureux.
Les personnages sont très attachants et on se plait à s'identifier à l'une ou l'autre des soeurs, car finalement on porte un peu de chacune en nous.
Mais surtout on se plait à être Elizabeth, qui malgré son orgueil et ses préjugés de jeune fille, reste fine et intelligente et sait changer d'opinion. Et puis, il y a Darcy .......................... et rien que pour lui on voudrait toutes être Elizabeth ...........................


Bref, je m'égare.

Donc très bon livre. Et indispensable, à mon avis, de le relire (si cela fait longtemps) avant de commencer La mort s'invite à Pemberley.
Même si le prologue reprend fidèlement l'histoire des soeurs Bennett, avoir encore en tête les dialogues et joutes verbales entre Elizabeth et Darcy permet de donner vie au roman de PD James.

Je m'attendais à une histoire policière sous fond de décor austenien, mais non, c'est bel et bien la suite d'Orgueil et préjugés qu'il nous ait donné de lire. Franchement on s'y croirait.
6 ans après leur mariage, Mr & Mrs Darcy s'apprêtent à donner un bal à Pemberley, quand survient un meurtre sur les terres de Mr Darcy. PD James nous entraîne alors dans la résolution de l'énigme à la mode du début du 19è siècle.
Ne cherchez pas un roman policier "classique" mais bien un exercice de style sur l'oeuvre de Jane Austen. Et PD James du haut de ses 90 ans maîtrise cet art de haute volée.
Darcy montre sa capacité à encaisser, assumer les responsabilités. Il est et restera un gentleman.
Elizabeth le soutient, reste calme et attentive à ce que sa maison soit et reste respectable.
PD James passe plus de temps avec Darcy qu'avec Elizabeth ... la coquine.

Mais pourquoi Darcy est-il cet arquétype de l'homme idéal ? son allure fière ? son côté sûr de lui ? sa dureté qui cache la timidité et la sensibilité ? car oui on sent derrière cette carapace un homme sensible et prévenant, qui sera protéger sa famille, honnête et droit. La figure de l'homme protecteur, intelligent et sensible. Si en plus il avait de l'humour, il serait parfait, mais cela on ne le sait pas.

En tout cas du côté du Wiltshire, allongée sur les magnifiques pelouses de châteaux dignes de Permberley, j'ai savouré cet opus délicieux qui m'a permi de prolonger mon plaisir ....

Château de Longleat

Corsham Court

En rentrant chez les gaulois, j'avais envie de prolonger encore un peu cette paranthèse anglaise.
J'ai donc regardé la série programmée par la BBC en 1995 avec Colin Firth dans le rôle de Darcy. Rôle qu'il interprète parfaitement, tout en finesse. La série est très fidèle au livre et c'est un vrai plaisir de mettre des visages sur les personnages. Et puis j'ai reconnu le village de Meriton, cela a été tourné à Lacock où j'étais il y a 2 semaines ... quand je pense que Colin Firth était là bas .... il y a près de 20 ans ....



Avec ces 2 livres, Orgueil et Préjugés, La Mort s'invite à Pemberley, puis l'adaptation de la BBC, croyez moi vous allez plonger dans l'Angleterre du 19e siècle et dans vos sentiments de jeune fille. Un vrai voyage dans le temps et l'espace.
C'est ça aussi les vacances !

Kate Manzana




mercredi 8 août 2012

La crème des fauchées

Je suis de retour de vacances et les retours de vacances, c'est très dur ! Il faut retourner au bureau (ce qui suppose pour moi également : reprendre le métro et me retrouver sous terre, dans un environnement hostile et qui pue), se réadapter au quotidien et à ses contigences, et ne plus passer ses journées au grand air.

Mais il y a pire : à la rentrée, je suis fauchée ! Plus de sous : tout dépensé en glaces, restaurants, babioles trouvées sur les marchés, droits d'entrées de visites, etc.... et besoin de me racheter un flacon de crème pour le corps : ma peau de croco (limite atopique) ne supporte pas de se passer un seul jour d'un crémage de la tête aux pieds en bonne et due forme, et j'ai fini mon divinesque pot de beurre corporel "Yes to carrots".

 En matière de crèmes corporelles méga hydratantes/nourrissantes, j'ai à peu près tout testé. Jusqu'alors et depuis des années j'étais enchantée par ce trio :

Le baume corporel "Ictyane HD" de Ducray, pas le truc le plus glamour de la terre, un bon gros flacon de 400 ml, formulé sans parfum : basique, efficace, pas trop cher en parapharmacie.


La "Creme de Corps" de Kiehl's, que j'adooooooore : là aussi pas de parfum, efficace et basique, mais définitivement trop onéreuse quand on a toute une surface corporelle à se tartiner au quotidien, voire bi-quotidiennement en hiver.

Et mon plus gros coup de coeur d'il y a 2 ans : le beurre corporel "Yes to Carrots", un truc totalement dément, d'une douceur incroyable, qui me laissait une peau divinesque, au toucher poudré, un peu parfumée (délicieusement parfumée d'ailleurs, mais au parfum discret), qui a, à mon plus grand désespoir, été reformulée l'année dernière et qui maintenant est devenue nulle archi nulle :(( (j'avais pourtant fait des stocks, mais voilà, tout a une fin et j'ai terminé mon dernier pot récemment).

Je dois préciser que je n'aime pas les crèmes "qui sentent bon", parce qu'elles sont souvent trop parfumées, des parfums ultra chimiques de plus, et que ça gâche mon parfum. Je privilégie donc les formules sans parfum, si possible sans parabens et autres cochonneries également.

Et puis la semaine dernière, j'ai fureté à droite à gauche sur le net, en parfumerie, en parapharmacie à la recherche d'un nouveau Graal : et je l'ai trouvé.... au Monoprix du coin, parce que vu l'état de mon budget, il fallait faire serré ! Mon choix s'est donc porté sur le "Lait nourrissant surgras" de Mixa :


Bon ok, c'est pas le plus glamour des packagings, mais ça je m'en fous totalement, moi, je veux de l'efficacité sans parfum. Et puis la compo de la Mixa, eh ben c'est kif-kif avec les compo des autres marques, chères ou pas chères : de la vaseline et de la glycérine principalement. Celle ci est toutefois enrichie en lait d'avoine et assez bien boostée en glycérine, et sans parabens. Pas de parfum, si ce n'est une très légère odeur de lait d'avoine, mais alors vraiment très discrète.

Ce que ça donne sur ma peau : un délice ! La texture n'est ni trop épaisse ni trop fluide, elle pénètre rapidos et sans effet grassouillant/collant/poisseux, je peux m'habiller tout de suite après. En fin de journée, ma peau est bien toujours bien hydratée et nourrie, peau douce et souple, pas d'allergie ni de gratouillis, les zones un peu rugueuses (coudes) sont aussi douces qu'une fesse de bébé. Au fil des jours, le résultat se confirme. Le flacon pompe est ultra pratique et délivre la bonne dose de crème. Bref,  pour 5 euros les 250 ml, je suis enchantée de cette découverte spéciale "rentrée fauchée". Après, à voir sur l'hiver si ma peau de croco aura besoin d'un soin plus nourrissant ou si celle ci comblera toujours mes attentes.

Voilà, petit billet de retour de vacances et bon plan pas cher pour chouchouter nos jolies peaux.

Pam Baileys

mardi 7 août 2012

England forever #2

Vous êtes prêts pour une deuxième étape anglaise ?
Je sens que le mois d'Août va sentir le "fish & chips" sur ce blog !

Nous quittons Brighton pour rejoindre Southampton et l'entrée dans la New Forest. Sur la route nous ferons 3 magnifiques arrêts.

Le château d'Arundel, édifié au 11e siècle, est un grand bâtiment médiéval qui permettait de se défendre contre l'envahisseur. Il n'y a pas grand chose à dire, pas d'événement exceptionnel ni d'anecdocte, si ce n'est que l'endroit est merveilleusement beau. Les jardins sont splendides, et se promener une bonne heure dans ce lieu si paisible est un vrai bonheur.







Ressourcés par cet endroit paisible, nous repartons vers Tangmere et son musée de la RAF.
L'idée était de mixer les visites pour que Rudolf y trouve aussi un intérêt. A Tangmere, c'est toute la famille qui a été bluffée !


Tangmere est une base de la RAF qui joua un rôle très important pendant les 2 guerres mondiales. Créé en 1917, l'aérodrome servit de base d'entraînement aux pilotes américains. Fermé après la guerre, il reprend du service dans les années 30 avec la montée des tensions politiques en Europe. En 1939 le lieu est réquisitionné par la RAF pour défendre toute la côte sud et les maisons du village sont réquisitionnées. Ca n'est qu'en 1966 que la ville renaîtra !
En plus de défendre la côte anglaise et de former des pilotes, Tangmere est aussi une base pour la résistance. De très nombreux avions partiront de Tangmere vers les côtes françaises pour infiltrer ou exfiltrer des résistants.
Aujourd'hui il reste quelques bâtiments de cette base, mais la vie civile a repris le dessus.

Le Tangmere Military Aviation Museum a été fondé par un groupe d'anciens pilotes très enthousiastes ! Le lieu est chargé de souvenirs, c'est impressionnant ! des salles entières de documentation, de photos, d'articles, d'uniformes, d'objets.
Et bien entendu 2 hangars avec des avions en étét de marche, des simulateurs de vol utilisables, qui font la joie des enfants !

Vraiment, un endroit exceptionnel, où l'on ressent la passion de chaque bénévole à faire que ces souvenirs soient vus comme l'Histoire, leur histoire.
En visitant, il y a d'ailleurs plus d'anciens combattants que de visteurs. C'est très émouvant de voir à quel point c'est endroit est leur vie aujourd'hui et comment ils veulent transmettre leur histoire et les ignominies des guerres. Un très bel endroit, plein de vie et de profondeur.




Après cette pause historique et prolifique, nous arrivons à Chichester, petite ville surtout connue pour être à une croisée des chemins et pour sa cathédrale du 12e siècle.
Une cathédrale qui malheureusement connue de nombreuses destructions, et notamment ses tours qui seront reconstruites certes, mais pas à leur emplacement initial, ce qui donne une vision d'ensemble peu commune.
Il y a quand même une particularité notable et à ne pas manquer : un vitrail de Chagall.
Pourquoi est-il là ? pas d'explication sur place, ni dans les guides. Il est vrai que Chagall réalisa de nombreux vitraux ... il n'y a donc peut-être pas d'explications ...



Sculptures contemporraines dans le jardin du cloître

Le fameux vitrail de Chagall



Un bon plan pour cette deuxième étape : pour Arundel ne visitez que les jardins, ne prenez pas l'entrée pour l'intérieur du château qui n'est pas le intéressant à visiter, et vous ferez une jolie économie, de quoi manger sur la pelouse de Tangmere devant les avions du siècle dernier.

See you soon !
Kate Manzana

dimanche 5 août 2012

England 2012 #1

La technologie moderne permet de s'adonner à des plaisirs d'un siècle passé : la carte postale.
J'ai donc réussi à vous poster quelques photos depuis mon iphone tout au long de notre périple anglais, jusqu'au jour où la technologie a dit "trop de photos" et que j'ai dû arrêter de poster des cartes ... damned la techno !
Pour celles et ceux qui voudraient partir quelques jours (enfin plutôt 2 ou 3 semaines ...) en Angleterre, suivez-moi pour quelques billets aoûtiens dans la campagne anglaise et ses merveilles !
Avant de commencer, sachez une chose : si vous décidez de visiter des châteaux et autres parcs, ça va vous coûter un peu cher : pas moins de 20 à 25£ pour 2 adultes et un enfant à chaque entrée, dans le meilleur des cas. Donc soit vous prévoyez un budget d'au moins 400€, soit vous faites le tri dans les visites, soit vous prenez le pass "National Trust" ou "English Heritage" mais avant cela regardez bien les lieux proposés par chaque organisme. Financièrement ça vaut vraiment le coup (on l'avait fait l'année dernière en Ecosse et on avait bien économisé 25% du budget "visites").
Bon, en ce qui me concerne je préfère les visites proposées par le National Trust, mais à vous de voir.

Nous sommes partis 17 jours, dans le sud de l'Angleterre en passant par Brigthon, Southampton, Exeter, St Ives, Bath, Salisbury et Hastings. Soit environ 2 500 kms.


Pour la traversée, Eurotunnel a nos faveurs. Vraiment super pratique et pas de mal de coeur.
On arrive à Calais, on saisit le n° de dossier, on montre sa pièce d'identité, on met la voiture dans le train, on reste dans la voiture 35 mns et hop on ressort de l'autre côté de la Manche à Flokestone ! ni vu, ni connu !


ETAPE 1 : BRIGHTON
Avant d'arriver à Brighton, nous nous arrêtons dans un vieux château, histoire de se dégourdir les jambes et de se sentir un peu en vacances après ces 4 heures de voyage.
Il s'agit de Bodiam Castle (National Trust), château fort typique du 14e siècle édifié pour résister au français pendant la guerre de 100 ans.
Un joli endroit où vous pouvez pique niquer sur l'herbe, observer les canards et les carpes, prendre un thé et faire découvrir aux enfants les mystères des châteaux forts.



Quelques kilomètres plus loin nous rejoignons Brighton, station balnéaire de l'East Sussex, mise à la mise à la mode au 18e siècle par les exentricités de Georges IV (qui ne laissera pas de descendant) puis au 19e siècle pour son thermalisme.
A Brighton, il y a 3 choses incontournables à voir : le bord de mer et son Brighton Pier, le Royal Pavilion et les ruelles de la vieille ville.

Le Brighton Pier, inauguré en 1899, est un complexe de jeux d'argent (vous savez comme les anglais aiment ces jeux qui consistent à mettre des pièces et attendre que d'autres tombent) et de fête foraine. C'est assez saugrenu cette jetée immense dans la mer, soutenue par des piliers en fonte. Entre désuet et déprimant. A voir en tout cas.




Quant au Royal Pavilion, ce lieu est absolument incroyable, extravagant, exceptionnel.
Cette résidence de bord de mer fut construite au début du 19e siècle par le futur George IV.  A la fin du 18e siècle le prince régent allait souvent à Brigthon dans une ferme qu'il louait pour sa maîtresse et lui. Il décida d'acquérir les champs avoisinants et faire construire un endroit plus grand et plus somptueux.
Entre 1815 et 1822, John Nash redessina le palais. C'est son travail que l'on peut admirer aujourd'hui. Ce qui est frappant en pleine campagne anglaise est que cet édifice ressemble de l'extérieur à un palais indien. La décoration intérieure fantaisiste combine les influences chinoise, et indienne, avec des éléments architecturaux islamiques et mogols.
Des fêtes, des banquets, des diners, des concerts y furent donnés des années, mais en 1845 la reine Victoria vide le palais qui est repris par la ville de Brighton. Pendant la 1ere guerre mondiale, le palais servit d'hopital aux soldats indiens et antillais.

Le lieu est absolument époustouflant, même si c'est totalement kitsh et too much. Chaque pièce découverte suscite des "ah" et des "oh" d'étonnements. Vraiment à voir car cela ne ressemble à rien de connu si ce n'est l'exentricité anglaise.
Les photos à l'intérieur sont interdites et il y a très peu d'images qui circulent. Une vraie découverte donc. Je vous recommande la visite très très vivement, vous l'aurez compris.






Il manque les vieilles ruelles, la vielle ville, mais pas de photo, car je dois l'avouer le premier jour des vacances fut assez décevant côté météo, une horreur en fait, mais cela n'a pas duré !

Le bon plan du jour : le restaurant vietnamien Pho, 12 Black Lion Street, Brighton
Pour la nourriture, le décor, l'ambiance, le prix !

A très vite pour l'étape 2 et les visites d'Arundel, Tangmere et Chichester !
Kate Manzana