samedi 29 décembre 2012

Les mille et une nuits

Avec Pam, ce matin, nous sommes allées voir l'exposition "Les mille et une nuits" à l'Institut du Monde Arabe (IMA).
 
 
Ce qui était super c'est qu'il n'y avait personne ! malgré tout avec Pam, nous avons failli ne jamais nous retrouver ... j'entrais par une porte, Pam sortait par une autre ... Bon, finalement on s'est trouvé et hop début de l'exposition !
 
En plus samedi il faisait beau à Paris, c'était très agréable
 
Ca commence au 1er étage dans une grande salle très sombre qui présente les manuscrits, les enluminures, les textes en arabe mais aussi en français, italien, anglais ...
Ce chef d'oeuvre de la littérature mondiale trouve naissance en Orient mais vient de plus loin encore, de l'Inde. Le livre est peuplé de mythologies et croyances de l'Orient, vraies ou fausses. Car c'est au 18ème siècle qu'Antoine Galland traduit le livre pour la première fois en Europe et si le texte, d'origine indo persanne puis arabe au 9ème siècle, est suivi fidèlement, son iconographie est purement occidentale. Avec tout ce que cela induit d'orientalisme. Ce livre est un vrai pont entre l'Orient et l'Occident.
 
L'exposition continue au 1er étage avec une scénographie assez classique mais efficace : la ville arabe, le palais, l'amour, la magie, les voyages, la guerre, tels sont les thèmes ébordés. Le tout dans un décor élaboré, avec des contes lus et des extraits de films.
On déambule, en apprenant plus sur la culture orientale et sur les nombreuses représentations du conte : théâtre, mode, cinéma, danse, musique, opéra, peinture, photographie ...
 
Très belle enluminure des années 20, très fine et épurée.
 
On retrouve tous les personnages des Mille et une nuits.
On pense à la merveilleuse Shéhérazade, à son histoire "sans fin" ou "avec toutes les fins". A Ali Baba, Aladin, Sindab le marin, le Sultan ... on plonge dans les toiles de Delacroix, les récits d'Alexandre Dumas ...
 
 
 
Il y a des endroits où l'on peut écouter des contes, visionner de nombreux extraits de films. Les murs sont remplis de tableaux, enluminures, affiches, photos. Les vitrines présentent des objets du conte dont la fameuse lampe à huile qu'Aladin frottera pour faire naître le Génie.
On voyage de Bagdad à Damas, d'Alep au Caire. Toutes ces villes que j'ai visitées et adorées et dans lesquelles j'ai plongé dans l'Orient le plus pur. Il ne manquait que le palais de Topkapi pour parfaire le tableau.
 
Avec Pam, nous sommes du même avis sur l'exposition : une grande richesse dans ce qui est présenté, des explications claires, une iconographie complète, de très belles pièces (enluminures, costumes de scène, extraits de films ...).
Mais ce qui nous a manqué c'est la magie de l'Orient, la sensualité de Shéhérazade, les tissus épais, l'intimité du harem, la poésie du conte ... Les palais arabes sont fascinants de décors sculptés, de tapis persans, de lumière filtrée, de chaleur. L'exposition est plus axée sur l'intellect que sur les sens. Plus raisonnable qu'enchanteresse.
Cependant nous en sortons toutes les deux avec l'envie de lire ou relire ces merveilleux contes ... en édition illustrée si possible !
 
Kate Manzana et Pam Baileys
 
 
En savoir plus :
"Les mille et une nuits", jusqu'au 28 avril 2013 à l'IMA (Paris 5)

vendredi 28 décembre 2012

Les tuiles aux amandes

Voici une recette que je n'avais jamais essayée, je pensais que c'était super compliqué à faire, je m'y suis attelée en me disant "on verra bien" et voilà le résultat :


Je vous livre la recette pour environ 15 tuiles :

Ingrédients :

- 2 blancs d'oeufs
- 100 g de sucre en poudre
- 30 g de beurre
- 30 g de farine
- amandes effilées

Préchauffez votre four (thermostat 6 - 165°).

Faites fondre le beurre et le réserver.
Montez les blancs en neige (2 blancs + 100 g de sucre) sans trop les travailler, incorporez ensuite la farine et le beurre fondu, retravaillez un peu la crème obtenue. Elle doit être assez lourde et compacte.

Sur la plaque de cuisson, garnie d'une feuille de papier cuisson, étalez la pâte en petits tas (équivalent d'une cuillère à soupe), en veillant à bien les espacer, puis applatissez les avec le dos de la cuillère. Parsemez les petits tas avec les amandes effilées.

Mettez au four 10/15 minutes (thermostat 6 - 165°). Surveillez bien la cuisson : les tuiles doivent juste être dorées sur les bords. 

Lorsqu'elles sont cuites, étalez les sur un rouleau à pâtisserie pour leur donner leur forme. Appuyez quelques instants les tuiles sur le rouleau avec vos mains. Une fois qu'elles ont pris forme, laissez les bien refroidir.

Bon appétit !

Pam Baileys





Un bijou d'ongle

Je continue dans ma série "je m'éclate avec mes paillettes", et comme on est en plein dans les fêtes, ça tombe à pic.

J'ai craqué chez H&M pour ce vernis pailletté "Confetti Time", comme son nom l'indique, on dirait une pluie de confettis : des paillettes rondes, assez grosses, dorées, bleues et roses. Pour un prix mini (2,90 euros les 12 ml). J'ai gardé le même combo que pour le "Nude festif" posté dernièrement.


A gauche on a donc "Confetti time" et à droite "Sable Sand"

Cette fois-ci, comme la paillette est vraiment grosse, je n'ai pas appliqué le vernis sur tout l'ongle en dégradé ni sur tous les ongles, je ne suis tout de même pas la fille de Donna Summer !

J'ai fait soft : 9 ongles "nude" et un ongle totalement pailleté.

Voilà le résultat (que j'adore !)  Sans flash et avec flash :


"Confetti time" est super chiant difficile à appliquer : pour obtenir un ongle totalement pailleté, il faut un effet "matière", impossible à obtenir en étalant le vernis : les paillettes n'adhèrent pas à l'ongle ! Donc en fait j'ai adopté la technique du tampon : j'ai pris pas mal de vernis sur le pinceau que j'ai tapoté sur tout l'ongle, en 4 couches ! Sans flash, le rendu est nickel, l'ongle est bien recouvert de paillettes, avec le flash par contre, elles paraissent clairsemées.

J'aime vraiment beaucoup ce duo, ça fait comme un bijou d'ongle, c'est discret (1 seul ongle pailleté) et "Sable sand" est un nude parfait, ni trop blanc, ni trop beige, ni trop rosé.

(2 couches "Sable Sand" O.P.I. + 4 couches "Confetti time" H&M + 1 couche "Mavadry"/Mavala)

Pam Baileys

mercredi 26 décembre 2012

My little box : la charity box

Je vous avais parlé de la Gastronomiz box, qui je l'avoue ne m'a pas trop convaincue, et j'ai arrêté l'abonnement. La qualité des produits était là mais je ne savais pas trop quoi faire de ce qui était dans la boîte ... dommage ...
 
Il y a peu, Madame Archibald, m'a demandé quelle box je recevais, et cela m'a donné l'idée de regarder les box qui existaient.
On m'avait parlé de la box Envouthé qui me tentait pas mal.
Puis je suis allée sur le site My Little Box et pour Noël ils proposaient une Charity box : le prix de la box était reversé au Téléthon. Une super occasion pour tester la box tout en faisant une bonne action ! j'ai craqué !
 

Je l'ai reçu 5 jours avant Noël, et c'est un joli premier cadeau.

Déjà la boîte est très jolie et réutilisable.
Ensuite c'est bien emballé.



Enfin les produits sont de qualité. Ce mois ci dans la box j'ai trouvé ça :

Une jolie carte à encadrer ou offrir

Une carte avec un bon à offrir

Un carnet avec des conseils, des photos ... bon ce que j'aime le moins
 
Des surprises dans une pochette bien pratique et ...

... chocolats !!!

Plein de produits pour le corps

Et un bandeau qui tient chaud à la tête en restant élégante


Je suis super contente de ce présent (que je me suis fait ...) et je pense essayer pour 2 ou 3 mois, histoire de me faire un petit plaisir-surprise et de voir si ça me plait toujours autant.
En plus le site et l'espace client personnel est super bien fait : facile de changer d'adresse, de résilier ...
Madame Archibald est déjà conquise et dieu sait si elle est de bon conseil !

Je lorgne toujours sur Envouthé .... Vous avez déjà testé ???
Kate Manzana

 
http://www.mylittlebox.fr/
http://envouthe.com/
 
 
 

lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël !


Nous vous souhaitons un très joyeux Noël,
plein de lumière, de bulles qui pétillent,
de jolis cadeaux et de doux moments.

Merry Christmas !!!

Kate & Pam




vendredi 21 décembre 2012

Le pain d'épices

Le pain d'épices est un gâteau que j'aime particulièrement faire durant les fêtes de fin d'année, parce qu'il a une saveur chaude et réconfortante et se marie bien avec mes thés d'hiver (aux épices).

Cette recette est simplissime ET légère, pas de matière grasse, pas d'oeuf non plus ! Et pourtant, miracle, c'est délicieux !

Ingrédients pour un moule à cake (6 personnes environ) :

- 250 g de farine
- 100 g de cassonnade
- 1 sachet de levure chimique
- 2 cs de mélange d'épices (personnellement, j'achète en épicerie indienne le mélange 7 épices : cannelle, coriandre, gingembre, badiane, poivre, noix de muscade, cardamome)
- 20 cl de lait
- 2 cs de miel

Dans un saladier, mélangez la farine,  la cassonnade, la levure, le mélange d'épices.

Dans une casserole, faites chauffer le lait (sans le faire bouillir) et y faire fondre le miel.

Ajoutez le lait miellé chaud dans le saladier, travaillez bien la pâte afin qu'elle ait une consistance souple et un peu collante.

Placez la pâte dans un moule à cake préalablement beurré. Enfournez 45 minutes à 175 degrés.


Astuce de Pam : si les gourmands ne se sont pas rués dessus et qu'il en reste le lendemain ou le surlendemain, je passe les tranches de pain d'épices au toaster. Avec un petit film de beurre dessus, c'est hummmmmmmm :)

Pam Baileys

mercredi 19 décembre 2012

Anna Karénine, le film


 Adapté du roman éponyme de Leon Tolstoï, (publié en 1877), le nouveau film de Joe Wright arrive sur nos écrans en cette fin d'année, avec, dans les rôles principaux deux de ses acteurs de "Orgueil et préjugés", à savoir Keira Knightley dans le rôle d'Anna Karénine et Matthew MacFaddyen dans le rôle de son frère Oblonsky.



Le film est très fidèle au roman, dont je rappelle brièvement l'histoire :  Russie, 1874. Anna, femme de Karénine, haut fonctionnaire du gouvernement, très estimé et respecté, quitte Saint-Pétersbourg pour se rendre à Moscou chez son frère, Oblonski. Celui-ci tente de sauver son couple qui part à la dérive, il demande à Anna de plaider sa cause (Oblonski est très volage) auprès de sa femme Dolly.

Dans le train qui la conduit de Saint-Pétersbourg à Moscou, Anna fait la connaissance de la Comtesse Vronski, et du fils de celle-ci, un jeune et fort séduisant officier de cavalerie. 




 Le coup de foudre est immédiat entre les deux jeunes gens. Très vite, Anna Karénine perçoit le danger,  sent qu'elle ne doit pas fléchir : elle est mariée, fortunée, respectée et admirée par toute l'aristocratie de Saint-Pétersbourg, mère d'un enfant. Elle ne peut céder à la tentation. Hélas le jeune Vronski n'aura de cesse de la courtiser et de faire plier ses premières intensions : la passion étant plus forte que la raison, Anna y cède et s'adonne au plaisir dans les bras de son bel officier. Très vite son attitude ouvertement outrageuse la met au ban de la bonne société. Rejettée par celle-ci, bannie des liens matrimoniaux qui la lient à son mari, déchue de ses droits de femme et de mère, Anna se réfugie dans ses amours adultères, assume ses choix de femme, devient demi-folle de douleur, tiraillée entre son fils, son mari,  et son amant, dont elle attend bientôt un enfant. Le drame n'est plus très loin...

Si l'histoire est narrée de façon tout à fait chronologique, on sent que Joe Wright, le réalisateur du film, s'est fait plaisir. Déjà dans "Orgueil et préjugés" il nous avait étonnés voire séduits par sa façon de filmer personnages et événements (on ne souvient notamment de la fameuse scène du bal) : il pousse ici son art cinématographique encore plus loin (quoi qu'il réitère son jeu de caméra dans une autre - et magnifique ! - scène de bal - une mazurka d'une époustouflante sensualité !), se joue des convenances, et fait de Anna Karénine une adaptation très foutraque et baroque : on se laisse emporter dans ses délires... ou pas. 


Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette façon de filmer : Joe Wright nous propose une sorte de mise en abîme du roman qui est lui-même un film qui est lui même une pièce de théâtre, un cirque, une comédie musicale, on ne sait plus trop... Je me suis laissée embarquer dans ses rêveries et jeux de caméras, et c'est en cela que j'ai aimé le film. Là où d'autres réalisateurs se seraient peut-être contentés d'un film classique, Joe Wright apporte sa touche personnelle en filmant les protagonistes, lieux, scènes d'une manière très personnelle sans que cela ne pèse sur l'histoire. Le souci du détail, la beauté époustouflante costumes et des décors ajoute à la beauté de sa réalisation.


En revanche, la prestation de Keira Knightley m'a un peu déçue : je l'ai trouvée légèrement en-deça de son art d'actrice, manquant d'étoffe, le costume d' Anna Karénine semble, au propre comme au figuré, trop grand pour elle. Elle ne donne pas chair au personnage et n'en fait pas cette héroïne follement sensuelle : tout en arêtes saillantes et os, Keira est un peu trop sèche pour le rôle à mon sens. Jude Law campe un mari à la droiture et à la moralité indéfectibles, tout emprunt d'une gravité, raideur et dignité toutes russes, un rôle et un costume austère auquel il nous a peu habitués sur les écran. L'officier Vronski campé par Aaron Taylor-Johnson est, quant à lui, très plaisant à voir.



("Anna Karénine", film dramatique de Joe Wright, avec Aaron Taylor-Johnson, Keira Knightley, Kelly MacDonald, Jude Law, Matthew MacFadyen, Olivia Williams, Emily Watson, Michelle Dockery, Domhnall Gleeson - 2h 10)

Pam Baileys

lundi 17 décembre 2012

Du nude festif

Nude festif ??? c'est assez antinomique comme concept, je le conçois, mais on sait que je ne suis pas fan fan du nude tout court, alors j'ai opté pour un nude avec un chouïa de glam' dedans, et puis on est en pleine période de fêtes, alors, je peux dégainer la paillette sans trop de honte.

L'idée : un vernis nude (j'ai choisi le "Sable Sand" de O.P.I., un beige très "lingerie de peau"). Ensuite, j'ai constellé le vernis d'une pluie de paillettes argentées, achetées chez H&M  "Silver Frost" (le flacon  est super mimi avec Blanche Neige en photo dessus). Les paillettes sont de deux tailles : micro-paillettes et paillettes de forme octogonale. Le vernis à paillettes, ça s'applique toujours de façon aléatoire, le résultat n'est jamais le même d'un ongle à l'autre et c'est bien le but. Ici, le tout est de poser les paillettes en étirant le vernis de la lunule jusqu'au bord de l'ongle, en ajoutant plus de matière vers la lunule.

Voici ce que ça donne : (vue avec le vernis "Sable sand")





Gros plan sur les paillettes argentées "Silver Frost"



Voilà. C'est tout simple mais festif et élégant. D'ailleurs, cette manucure m'a valu pas mal de compliments. En plus, vu que maintenant on trouve tout un tas de vào avec différentes couleurs et formes de paillettes, je vais pouvoir m'amuser un peu et donner une nouvelle vie à certains vernis que je ne porte que rarement.

A bientôt pour de nouvelles customisations ongulaires :-)

(2 couches "Sable Sand" O.P.I. + 2 couches de paillettes "Silver Frost" H&M + 1 couche "Mavadry" Mavala)

Pam Baileys

samedi 15 décembre 2012

Viviane Elisabeth Fauville

Il y a peu, j'ai eu 42 ans.
Il y a peu, j'ai fêté cela en petit comité avec mes copines de 31 ans que sont Vévé from Bagnolet et Pam. Elles sont juste plus vieilles de 2 mois ... les vieilles !
Il y a peu, Vévé from Bagnolet m'offrait pour mes 42 ans ce livre :


 
Pourquoi ce livre ?
Pour la 4e de couverture :
" Vous êtes Viviane Élisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main."
 
J'ai bien 42 ans, un enfant, un mari. Oui, bien vu.
Mais je n'ai pas tué mon psychanalyste. Certainement parce que je n'en ai pas, je ne vois pas d'autre raison.
 
Le livre est étonnant. La plume sûre et originale mais pas empruntée ni trop intellectuelle. Il y a un style, une finesse, une précision, un univers derrière les mots.
J'ai été prise par l'histoire, par ces 154 pages qui nous emmènent dans les profondeurs de cette femme perdue dans sa vie, dans les changements majeurs qui s'y produisent.
Il y a une sorte d'épurement, de légèreté mêlée de lourdeur (oui je sais c'est bizarre) : Viviane Elisabeth Fauville s'enfonce dans un état de perdition mentale et reste une femme aérienne et détachée de sa vie.
C'est aussi l'histoire d'une femme intelligente, qui réussit professionnellement, qui contrôle sa vie et dont tout bascule 6 mois après la naissance de son bébé. Une sorte de changement de cap, de remise en cause inattendue. J'y ai vu la violence de la maternité, de l'attention portée à un enfant, du changement de son être et de sa vie. La fatigue aussi, les émotions, et l'amour maternel pas si inné. En cela j'ai aimé les failles de cette femme, le bébé en 2ème plan, son être à reconstruire.
 
Un très beau premier roman qui me réconcilie 1- avec les premiers romans et 2- avec le roman français ! Merci à Julia Deck et aux Editions de Minuit, éditeur de qualité qui en fait encore la preuve.
 
Encore un joli cadeau de Noël à faire !
Kate Manzana

jeudi 13 décembre 2012

La vie rêvée d'Ernesto G.

La vie rêvée d'Ernesto G. de Jean-Michel Guenassia est sorti à la dernière rentrée littéraire. J'avais repéré ce livre fin août en flânant dans ma librairie préférée et noté soigneusement la référence. Ce qui m'avait attiré c'est que l'auteur nous entraîne dans la vie d'un homme tout au long du 20ème siècle. J'adore les romans qui s'attachent à une personne et le suivent tout le long de sa vie.

La vie rêvée d'Ernesto G. c'est l'histoire de Joseph Kaplan, fils et petits fils de médecins juifs tchèques. On le suit des années 30 aux années 80 de Prague à Paris à Alger à Prague. Il vit la peste algéroise, la guerre, le communisme ... Héros malgré lui d'un siècle mouvementé, il connait des amours difficiles, des désillusions et des rencontres exceptionnelles. A la fin des années 60 il soignera dans un sanatorium des environs de Prague un certain Ernesto G., révolutionnaire d'un autre monde.


A mon sens, le livre est inégal mais rien que pour les pages dans le désert algérois, la description du communisme tchèque et les 200 dernières pages avec Ernesto, je ne peux que vous le conseiller.


Jean-Michel Guenassia est très bon quand il part dans les zones d'ombre de l'Histoire et des histoires humaines. Il est moins à l'aise avec le bonheur et les moment de joie. D'ailleurs il passe vite sur ses instants, nous laissant parfois désemparés. Mais c'est pour donner plus de force aux autres parties du récit où les personnages sont puissants et attachants. Et puis d'autres personnes apparaissent et disparaissent brutalement. Au début je me disais, c'est bizarre cette façon d'écrire, de nous attacher à des personnes et les abandonner. Mais finalement la vie est ainsi. Qui n'a pas perdu de vue des personnes qu'il croyait importantes ? qui n'a pas oublié des gens qui lui semblait essentiels ?


Et puis il y a ces pages dans le désert, d'une très grande force. De très belles pages qui permettent de s'attacher encore un peu plus à Joseph Kaplan. Vraiment le passage le plus émouvant.


Enfin il y a Ernesto G. Il faudra l'attendre 300 pages, mais il le mérite, non ?
L'auteur prend le temps de vivre avec lui, de le faire parler, réfléchir, s'étonner ...
Le tout mélangé aux heures sombres du communisme et une histoire d'amour impossible.


Une vraie traversée du siècle avec des moments intenses, des instants plus légers, des années moins intéressantes, d'autres plus romanesques. Une vraie vie d'homme et d'homme meurtri dès son enfance, qui traverse les guerres et les méandres politiques. Le 20ème siècle laisse des cicatrices fortes et demande à chacun de se construire sur un socle de violence, avec malgré tout l'optimisme qui fait que l'homme est l'homme.


J'ai mis un peu de temps à entrer dans le livre mais avec un peu de recul je sais que j'y repenserai et que les personnages m'accompagneront longtemps.
Je ne peux que vous conseiller de plonger dans la vie de Joseph, des heures chaudes d'Alger au froid de l'hiver tchèque. Une bonne idée cadeau de Noël aussi !


Kate Manzana

mardi 11 décembre 2012

1 collier + 1 collier = 10 euros

J'aime beaucoup acheter des colliers.... que je mets rarement ! ;-)

La faute à mes robes qui sont souvent très "color block", donc inutile de les surcharger de bijoux, d'ailleurs, je ne suis pas très bijoux non plus. Mais avec une robe noire toute simple (j'en ai aussi beaucoup), un joli collier et hop ça réveille le tout. Un petit twist black dress + collier et tout de suite on est plus glam', plus rock, plus romantique, plus plus quoi... tout dépend du collier.

La semaine dernière, je fuyais déjà les magasins bondés because ruée des touristes sur les Champs Elysées tout illuminés pour Noël. J'ai atterri je ne sais comment ni pourquoi chez Promod (je n'aime pas du tout leurs vêtements !) et me suis réfugiée tout au fond du magasin "nooooon tous ces touristes zééé peuuuur !", et là, là, un présentoir avec plein de beaux voire très beaux colliers soldés à 5 euros !

Damned ! Il ne m'en fallait pas plus pour me tenter, et dénicher ces deux beautés : métal doré/strass et métal argenté/strass, comme ça, pas de jaloux ! 

Allez, suffit de parler, passons à la présentation :
 
Le doré : sautoir avec deux jolies ailes strassées et un gros cabochon central, ça en jette (plusieurs compliments reçus d'ailleurs). Je laisse volontairement le prix, au cas où y'en a qui douteraient du prix :-)



L'argenté : un ras de cou grosse maille tressée et strass avec petites chaînes  gris clair et gris foncé et strass qui pendent tout autour du cou, pas encore porté, mais ça ne saurait tarder ;-)

Voilà, je suis ravie de ces 2 magnifiques trouvailles à si peu de frais ! Allez fureter du côté de chez Promod, ils font souvent des opérations de prix unique et sacrifié sur les bijoux ! 

A bientôt pour d'autres bons plans.

Pam Baileys

dimanche 9 décembre 2012

Crevettes coco curry

Le dimanche, j'aime bien prendre mon temps et faire des bons petits plats.
Aujourd'hui je me suis lancée dans les "crevettes coco curry".

 
 
Pour réaliser ce plat, il vous faut (pour 2) :
- Environ 12 crevettes crues (surgelées par exemple, elles sont très bien)
- 4 pommes de terre
- 2 beaux poireaux
- du lait de coco (pour la quantité je ne sais pas trop, mais 1/2 boîte de conserve environ ou une briquette)
- du curry (pour la quantité ça dépend de votre goût)
- de la coriandre
- de l'huile d'olive
 
1 / Eplucher les pommes de terre et les mettre à cuire entières dans l'eau
2 / Couper les poireaux en rondelles et les faire revenir dans une poêle avec de l'huile d'olive
3 / Décortiquer les crevettes
4 / Mélanger le lait de coco avec le curry (j'ai aussi ajouté du cumin et curcuma parce que j'adore) et faire chauffer à feu doux dans une casserole
5 / Couper les pommes de terre cuites en petits morceaux et les ajouter aux poireaux > laisser revenir dans la poêle
6 / Dans une autre poêle, faire revenir les crevettes : j'adore quand elles passent du gris au rose ...
Et VOILA
 
Pour le dressage :
Prendre une assiette creuse, mettre les poireaux/pommes de terre au fond puis les crevettes puis avec une louche verser 1 à 2 louches de lait de coco/curry et enfin ciseler la coriandre.
 
 


 
 
 
 
 
Il vous faudra en tout moins de 40 minutes et c'est vraiment délicieux, frais et nourrissant avec les pommes de terre qui en font un plat complet.

Un plat qui va entrer dans mes classiques "j'épate et c'est facile" !

Kate Manzana

mercredi 5 décembre 2012

Carte postale de Mickey

Avec Rudolf ce mercredi c'était journée Mickey !
Nous n'y étions allés qu'une seule fois pour ses 3 ans et cela ne l'avait pas vraiment emballé. Il faut dire qu'il ne connaissait que Cars en dessin animé ...
Aujourd'hui il a plus apprécié et comme nous sommes en hiver et en semaine, il y avait peu de monde et donc peu d'attente aux attractions et ça c'est top !
Nous avons fait les incontournables Peter pan, Pirate des caraïbes, le train de la mine ... On a pris notre temps, et c'était très bien.
J'avais eu des places pas cher du tout donc je ne me sentais pas obligée de tout faire, ce qui est plutôt cool.
Après je ne suis pas très réceptive à la magie Disney mais ils sont professionnels, c'est bien organisé, les enfants s'amusent, et si vous aimez Disney foncez !
En bref une bonne journée avec mon Rudolf 🌟
Kate Manzana












mardi 4 décembre 2012

Argo

A Lyon, nous avons profité 1 / de ne pas être avec Rudolf et 2 / de loger à 50 mètres d'un cinéma pour aller voir un film sur grand écran.
Nous avons choisi : Argo de et avec Ben Affleck


L'histoire est assez incroyable et tirée de faits réels (sinon on y croirait pas ...) :
En plein cœur de la révolution iranienne, le 4 novembre 1979, des activistes envahissent l’ambassade américaine de Téhéran et prennent en otage une cinquantaine d’Américains. Six diplomates parviennent à s’échapper et se réfugient au domicile de l’ambassadeur canadien. Alors qu’ils sont recherchés et menacés de mort par les gardes révolutionnaires, les Etats-Unis font appel à un agent de la CIA spécialiste de l’exfiltration, Tony Mendez (Ben Affleck), pour les sortir de là. Celui-ci imagine alors un sauvetage extravagant qui va devoir faire ses preuves devant le scepticisme général… Une opération très audacieuse digne d’un scénario de film.
Le film s’attarde sur la course contre la montre et dépeint avec réalisme les heures d’angoisse. Son réalisateur fait ainsi le choix d’adopter le point de vue de l’agent Mendès. C’est la réussite de sa mission qui compte pour le spectateur, au-delà de la survie de personnages auxquels il n’a pas vraiment eu l’occasion de s’attacher.
Au début du film, Ben Affleck retrace en quelques minutes l'histoire de l'Iran, ce qui permet de poser le rôle des Etats Unis dans la révolution islamique. Non les américains ne sont pas les sauveurs et se retrouvent dans une poudrière qu'ils ont eux-mêmes allumés. Que voulez-vous le pétrole ça fait envie ... et ça se reproduira.
Avec ce rappel, cela permet à l'histoire de rester objective, de ne pas faire des américains des héros ou des iraniens les méchants.
De toute façon ça n'est pas un film engagé, c'est juste un film qui raconte une histoire incroyable et qui réussit à vous emporter dans cet Iran de la fin des années 70.
Le chef déco, la costumière et l'assemblière on dû s'éclater à reconstituer l'époque. On s'y croirait avec ses jupes mi longues, ses mocassins bordeaux à talon, les grosses lunettes et les coiffures improbables.

Ben Affleck joue dans son film, est-ce utile ? il n'est pas un super acteur je trouve. Dans ce rôle, il n'en fait pas trop, c'est un espion et quand on est espion on est concentré, on ne parle pas trop et ne sourit pas. Ce qui permet au spectateur de rester concentré sur l'histoire et non sur un personnage. C'est une des forces du film.
Et en tant que réalisateur, Ben signe un bon film, distrayant et assez haletant. Un très bon divertissement sur fond d'Histoire, ce qui ne gâche rien.

Approuvé par ... Kate Manzana !

dimanche 2 décembre 2012

Une promenade lyonnaise

Le week end dernier avec Karl, nous avons flâné à Lyon.
Le soleil avait du mal à percer mais il faisait doux et on a avalé les kilomètres à pied.
Lyon est une ville à taille humaine, on peut tout faire à pied, ce qui est bien agréable.
 
 
 
1er bon plan : réservez le train 3 mois à l'avance, à l'ouverture des réservations TGV = 50€ l'aller-retour par personne. 2h10 de train et arrivée au centre de Lyon : parfait !
 
Bon côté logement pas grand chose à vous proposer car nous étions logés, et bien logés, en plein centre près de la place des Célestins. C'est assez idéal pour visiter la ville, mais le réseau de métro est dense et les prix des hôtels semblent raisonnables. Alors n'hésitez pas.

Je ne vais pas vous faire une visite guidée de la ville ... il y a des livres et des sites pour ça. Je vais juste vous présenter quelques tableaux de Lyon sous forme de souvenirs de 2 jours bien doux.
 
Tout d'abord Soulage ... le maître de la lumière en ne peignant que du noir.
 
 
Le Musée des Beaux Arts de Lyon présente les dernières oeuvres du peintre. C'est très émouvant de voir qu'à plus de 80 ans sa force créatrice est intacte. Le film d'Agnès Varda est très beau et montre toute la simplicité de Pierre Soulage.
Je sais que beaucoup ont du mal avec cette idée du monochrome, mais à mon sens tant qu'on n'a pas été confronté avec une de ses toiles, il est impossible de savoir ce que l'on pense de cet artiste. Il faut ressentir ce noir, aller dans l'outre noir.
La première pièce est incroyable : 4 tableaux sur un mur noir, un plafond noir, une moquette noire, seul le mur opposé reste blanc. Soulage avait imaginé cette forme d'exposition aux Etats Unis avec le conservateur d'un grand musée (au Texas je crois mais pas sûre) et cela est admirable et très émouvant. La photo n'est pas très bonne hélàs ...
 
 
 
2ème carte postale de la ville : ses influences italiennes.
 
 
La place des Terreaux avec sa fontaine monumentale, ses immeubles classiques et ocres ... renvoit à Rome. Dans une moindre mesure certes mais les italiens ont su apporter ici leur classicisme, la lumière et la classe !
Et ce depuis l'époque romaine (ah ah, facile les romains sont partout !)
 
 
Mais si je mets ici une photo du théâtre romain sur la colline de Fourvière c'est que cela évoque pour moi un souvenir vieux de presque 20 ans ... c'était la première fois que j'allais à Lyon, j'étudiais à l'Ecole du Louvre et j'ai pu visiter le Musée Gallo Romain seule avec le conservateur de l'époque, ancien collaborateur de Malraux. Je n'en menais pas large, je me sentais tellement petite ... Un merveilleux souvenir.
 
3ème carte postale : la bouffe !!
On n'est pas là pour rigoler à Lyon ! que ceux qui espèrent tenir le moindre régime dans cette ville abandonnent ! c'est impossible, il y a des chocolateries, bouchons, restaurants, traiteurs, halles à tous les coins de rue. En plus on mange bien pour cher.
En vrac quelques images de ces 3 jours (j'ai pas tout mangé hein !)
 
Le pâté en croûte champion du monde, Chez Daniel et Denise (Vieux Lyon) 

La tarte à la prâline rose (partout dans Lyon !!)

Le traiteur de la place Bellecour : Pignol

L'andouillette 3 façons, Chez Daniel et Denise

Pot de crème au chocolat et madeleine maison, Chez Daniel et Denise
j'adore les desserts maison, c'est de plus en plus rare au restaurant et franchement c'est dommage

Les Halles Bocuse (près de la Part Dieu)
On peut y manger
Très sympa et tout est beau et bon !

Restaurant Le Mercière, rue Mercière

L'incontournable chocolatier Bernachon .....

Bon, vous avez bien mangé ??
Dernière carte postale pour digérer : montons à Fourvière !
De là haut on voit tout Lyon, on salue la Vierge qui a protégé la ville de l'invasion des prussiens.


 


Je ne vous parlerai pas du vieux Lyon, des traboules, de la Croix Rousse, des quais de la Saône ... ceux qui connaissent, connaissent et pour les autres allez-y, vous ne serez pas déçus !
Kate Manzana



En savoir plus
Chez Daniel et Denise, super repas pour environ 35€ par personne
http://www.daniel-et-denise.fr/

Traiteur Pignol : http://www.pignol.fr/

Halles Bocuse : http://www.lyon.fr/lieu/patrimoine/halles-de-lyon-paul-bocuse.html

Restaurant Le Mercière : http://www.le-merciere.fr/

Chocolat Bernachon : http://www.bernachon.com/