mercredi 27 mars 2013

Aller vers le printemps

Oui il fait encore froid mais la lumière revient !
Le changement de saison à toujours sur moi beaucoup de conséquences physiques dont une : la fatigue !
Alors je suis allée faire un petit tour à la parapharmacie. Il y en a une super pas loin de chez moi mais je viens de la découvrir ! Devanture très discrète ... je ne l'avais pas vue ...
Donc j'ai renouer avec mon Bion 3 mais cette fois en version Senior ;-(( j'ai pris un coup de vieux ! Mais le ginseng en plus devrait me faire du bien.

Et puis je me suis penchée sur les ampoules pour une cure de désintox du foie. J'ai hésité parce que je sais que c'est pas bon ... Et comme une grande fille je me suis dit que ça n'était pas grand chose et surtout que c'était bien pour moi.

Donc je suis repartie avec ma cure de 20 jours d'artichaut, radis noir et j'en passe.
Le lendemain toute fière je prépare mon verre de purification et ... je bois ... et c'est encore plus horrible que ce que je pensais. J'ai pas pu.
Karl, en homme, a pris le verre pour me montrer que ça n'était pas si difficile. Il a bu et il a vu !! "Mais c'est quoi ce truc !!!"
Le seul qui a bien rit c'est Rudolf, il en parle encore !

Si vous avez des tuyaux pour un remède un peu meilleur, dites moi !!
Kate Manzana



lundi 25 mars 2013

Le Spa Saengtien : la Thaïlande à Paris

Je vis dans un quartier parisien (Pigalle) qui regorge de petites échoppes aux rideaux constamment tirés, et qui ne comportent en tout et pour tout et en guise de panneau publicitaire que des petites pancartes "massage thaïlandais".

C'est assez vague et plutôt très obscur. Les lieux ressemblent plutôt à des hôtels borgnes de 3e catégorie plus qu'à de vrais salons de massages.

Aussi, cet été, en flânant rue Pigalle, quand je suis passée devant ce tout nouveau salon "Spa Saengtien", ma curiosité a été piquée : un nouvel endroit, tout neuf, une devanture claire, spacieuse, sans rideau qui la masque, une décoration zen et moderne, les prestations et prix affichés en vitrine et pour m'achever : une offre promotionnelle "prix d'ouverture" : le massage aux huiles relaxantes à 55 euros l'heure au lieu de 80. Et enfin, très important, en vitrine figure la mention : massage non érotique (ce qui est certainement le cas des échoppes bizarroïdes aux rideaux baissés).




 Alors, voilà, je suis entrée. Nous étions en plein mois de juillet, il faisait une chaleur caniculaire (si, si, ça arrive parfois !), pas un chat dans les rues ni dans le Spa. J'ai tout de suite été très aimablement accueillie par le patron, qui m'a fait visiter les lieux, afin que je choisisse ma cabine de soins (il y en a 3, toutes très jolies et extrêmement propres).




Une fois installée dans la cabine, la masseuse (son épouse, dont le diplôme en massages thaïlandais figure à l'entrée du Spa), s'est présentée à moi, m'a expliquée le déroulé de cette séance de massage et hop, c'est parti pour 1 heure d'un massage assez tonique et appuyé sur l'ensemble du corps. Le massage thaïlandais demande une dépense d'énergie importante pour la pratiquante, elle repère les zones de tension, s'attache à les dénouer par des mouvements des mains fluides mais toujours assez puissants, ce n'est pas toujours très agréable au niveau des tensions (cervicales, lombaires, tout dépend d'où l'on est contracturé), mais on sent que cela fait déjà un bien fou. L'ambiance est très feutrée, quasiment aucune lumière si ce n'est celle, extrêmement tamisée, de quelques bougies-lumignons. Une discrète musique (forcément thaïlandaise) joue en sourdine. Les huiles utilisées sentent très bon (pour le massage décontractant, une base de camphre est utilisée). La masseuse est très discrète et ne bavarde pas pendant tout le temps du massage, très concentrée sur son travail, et ça, j'ai beaucoup apprécié (je supporte difficilement les babillages et potins de quartier que ce soit chez le coiffeur ou l'esthéticienne), je m'endormirais presque tellement l'effet décontractant se fait sentir déjà pendant la séance de massage.




Après cette heure où aucun centimètre carré de mon corps n'a échappé aux mains de la masseuse, jusqu'à un divin massage du crâne, je suis invitée à rejoindre l'accueil où de grands fauteuils en rotin m'attendent, ainsi qu'une tisane et quelques douceurs sucrées.  L'endroit est clair, décoré avec goût, pas surchargé, d'une propreté irréprochable. Je refais surface peu à peu. Je me sens comme flottante, le corps en apesanteur, comme dans un cocon. Je n'ai pas hâte de sortir affronter le bruit des voitures, et c'est très bien car le patron et son épouse m'enjoignent à prendre tout mon temps.

Je repars chez moi le pied léger, le corps amolli. Ma nuit est infiniment réparatrice et mon sommeil très profond, le lendemain, quelques courbatures se font sentir, mais j'étais prévenue, puis, au fil des jours, la sentation de légèreté subsiste. 

Un pur bonheur !!

Je vous recommande vraiment ce lieu, très accueillant et reposant, avec un personnel attentif et discret et des prestations de grandes qualités.

Le Spa propose un large choix de prestations (massage thaï aux huiles essentielles, massage thaï tradionnel, massage aux huiles chaudes, massage des pieds, hammam, gommage...), à des prix tout à fait corrects, et, de plus, il y a souvent des offres promotionnelles.

Ce soir d'ailleurs, je m'offre le massage aux huiles chaudes, 1 h 30 (55 euros) de pur bonheur... ! Je vous raconterai !!!

Mes conseils : ne mangez pas 2 heures avant le massage. Prévoyez plutôt un massage en fin de journée, et de ne pas aller en boite de nuit ensuite : on est relativement KO en sortant du massage. Pour les massages aux huiles, prévoyez de vous vêtir avec des vêtements en coton ou qui ne tâchent pas : les masseuses utilisent... beaucoup beaucoup d'huile !!! Enfin, buvez beaucoup d'eau après le massage, pour éviter les courbatures du lendemain ou surlendemain !

Saengtien Spa - 39 rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009 PARIS (01 40 82 92 53) - Métros :

Pigalle (lignes 2,12), Saint Georges (ligne 12), Estienne d'Orves (ligne 12). Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 19 h 30.

Pam Baileys







vendredi 22 mars 2013

Les Révoltés de Cordoue



Il est des romans qui vous touchent et vous émeuvent profondément parce qu'ils font écho à d'anciens souvenirs, d'autres qui vous font voyager en des contrées merveilleuses avec leurs galeries de tableaux paysagés, d'autres encore qui vous enseignent un pan de l'Histoire, d'autres qui vous parlent de bravoure, de foi, de mort, de courage, d'amitié, de peur, de beauté ou d'horreur, toute la palette des sentiments humains : "Les Révoltés de Cordoue" d'Ildefonso Falcones, c'est tout cela, et encore bien plus !

1076 pages d'un roman d'une incroyable puissance, qui vous happent et vous prenent à la gorge et ne vous lâchent plus. 1076 pages narrant la cruauté, si ce n'est la barbarie et la sauvagerie des hommes - dans sa forme la plus paroxytique - luttant contre d'autres hommes : tout un peuple, celui d'Espagne, que l'Inquisition sépare en deux clans mortellement opposés : catholiques, vieux ibères et hidalgos, Bible en guise d'étendard face aux musulmans, maures brandissant le Coran à bout de bras et désignés par les Inquisiteurs comme une vermine à décimer. Dans ces deux clans, des hommes et des femmes, parfois innocents, souvent retors et barbares, qui n'ont de cesse de faire couler le sang.

De Grenade à Cordoue en passant par maints villages, les catholiques violent, égorgent, brûlent vifs, pillent et torturent, au nom de leur Dieu, la communauté mauresque. Aucun autre motif à ce carnage que leur croyance en leur Dieu un et unique.

Nous sommes à Juviles, petit bourg de Grenade, en 1568. Le jeune muletier Hernando, fruit d'un viol de sa mère mauresque commis par un prêtre catholique (disparu à sa naissance), est l'enfant rejeté par tous : musulman, mais aux yeux bleus, il ne trouve sa place nulle part. Et c'est bien malgré lui qu'il va être mené à jouer de nombreux rôles en ces temps de terreur : tantôt d'une absolue pauvreté, tantôt  couvert d'or et de gloire,  côtoyant les éminences catholiques tout comme les plus grands ulémas, affrontant mille périples, mille dangers, sauvé chaque fois miraculeusement de cent morts certaines, Hernando, au nom de sa foi et de son Dieu, Allah, souffrira dans son coeur et dans sa chair de la barbarie des hommes. Ecartelé entre sa foi et les événements, il perdra tout, regagnera tout aussi, sera rejeté, vénéré, maudit, mais jamais il ne déviera de la mission qu'il s'est promise de mener à bien : réunir chrétiens et musulmans dans un mutuel respect, prônant une cohabitation entre leurs croyances différentes afin qu'un jour la terre d'Espagne refleurisse en paix et puisse sécher ses larmes de sang.

"Les Révoltés de Cordoue", bien au-delà du roman, est un témoignage historiquement et théologiquement très riche, très documenté, dense, complexe, érudit. En un mot  magistral !

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire (il m'a fallu persévérer les 110 premières pages) je n'ai ensuite plus pu lâcher ce livre à travers lequel j'ai beaucoup appris sur cette période de l'Histoire qui m'était jusqu'alors assez floue.

Je me souviens qu'il y a plusieurs années, visitant l'Alhambra (Grenade) et les jardins du Generalife, j'avais été ébahie et émerveillée par ce palais mauresque aux murs et plafonds comme des dentelles de marbre et de stuc, laissant filtrer dans ces ciselures une lumière qui touchait presque au Divin : lumière de craie andalouse.

J'avais déambulé à travers les patios aux carrelages colorés et aux rafraîchissantes fontaines, m'étais émerveillée devant la splendeur des nombreuses essences plantées dans les jardins du Generalife, enivrée du parfum de mille fleurs et plantes, j'avais déambulé parmi les fontaines, bassins et jets d'eaux.

Ildefonso Falcones m'a replongée dans ce cadre magnifique.

Pierre Vavasseur (Le Parisien) a très justement comparé "Les Révoltés de Cordoue" au "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

Enfin, si, comme moi, vous aimez les contes, je vous conseille la lecture des "Contes de l'Alhambra", édités en 1832 et écrits par Washington Irving, diplomate, historien et grand voyageur américain, qui vécut un temps à l'Alhambra. Voici l'édition que je possède, je ne sais pas si elle est éditée en France, car je l'avais achetée à Grenade, une très belle édition riche de dessins et aquarelles. Il existe sûrement d'autres éditions françaises plus récentes.




"Les Révoltés de Cordoue", d'Ildefonso Falcones (éditions Robert Laffont ou Pocket - 2012)


Pam Baileys

mercredi 20 mars 2013

Un dimanche entre amis

Souvenz-vous dimanche dernier, je vous titillais les papilles avec ça :


Je recevais une copine de très très très longue date, que je vois peu, donc j'avais fait des efforts culinaires. En fait pas tant que ça ... enfin un peu quand même mais vous me croirez ou non je n'avais jamais fait de tajine et je m'en faisais tout un truc, alors que c'est quand même super facile à faire !
 
En tout cas, ce déjeuner était très réussi, culinairement et amicalement !
Je vais vous raconter ce menu ...

lundi 18 mars 2013

Fleur de tonnerre de Jean Teulé


Le nouveau roman de Jean Teulé vient de sortir, et je l'ai lu d'une traite. Jean Teulé est un écrivain que j'aime énormément. Il sait comme personne nous conter des histoires au coin de l'âtre, des histoires tirées d'improbables et pourtant réels faits divers (Mangez-le si vous voulez, Darling etc...), et relater l'Histoire par son bout de lorgnette à l'humour grinçant et décapant, mais toujours en mots de dentelles et de perles rares (Le Montespan est un chef-d'oeuvre de drôlerie grinçante et d'humour implacable). Sous sa plume délicate, fleurie, poétique, acerbe, qui déroule des calligraphies de mots doux et acidulés comme des bonbons Arlequin, c'est tout une atmosphère, un champ lexical qui lui est propre, il joue et se joue des mots, des métaphores sublimes (mais où va-t-il trouver ses pépites ?), il plante des décors à l'improbable beauté, il magnifie ou zigouille tout à l'envi, bref, c'est un régal de lecture !

Et Fleur de Tonnerre n'échappe pas à la règle. Encore un fait divers qui nous entraîne cette fois-ci dans un road-movie breton-bretonnant. 

Au début du XIXe siècle, un siècle noyé dans les légendes celtes et bretonnes plus tenaces et terrifiantes les unes que les autres, mêlées de croyances et de superstition, un personnage effraie les enfants (et leurs parents) : il s'agit de l'Ankou, qu'on pourrait nommer aussi "La grande faucheuse" si l'on n'est pas de l'Ouest.

Et la petite Hélène Jégado (que sa mère nomme Fleur de tonnerre), 6 ans, a été élevée avec ces légendes et croyances. L'Ankou rôde autour des menhirs contre lesquels elle aime à s'adosser, dans son esprit de petite tête blonde à l'innocent minois, Hélène est l'Ankou. Bientôt, mue par on ne sait quels démons de l'enfance, la candide et pure enfant s'emploie déjà à empoisonner son amie d'enfance, la petite Le Mauguen, en mettant des grains de belladonne dans sa soupe.

Le monstre qu'elle devient dès lors va décimer sans compter, sans aucun remords et sans plus de mobile apparent que cette "mission divine" qu'elle entend (qui la pousse à sillonner la Bretagne, en tant que cuisinière ambulante, proposant ses bons et loyaux services à qui voudra bien l'embaucher). Et bien mal leur en prendra. Hélène Jégado empoisonne partout où elle passe. Elle arse-nique tout sur son passage. Illettrée, elle ne sait même pas que ce qu'elle saupoudre dans sa fameuse soupe aux herbes et dans son non moins fameux petit gâteau se nomme arsenic ! (La Reuzenic'h, dit-elle).

Sitôt en place, elle n'a de cesse de cuisiner ses deux spécialités dont personne ne se remet vivant. Tout le monde y passe, y compris sa propre famille. Vêtue pauvrement, baluchon par-dessus l'épaule, Hélène Jégado, l'une des plus grandes meurtrières de son époque, serial-empoisonneuse à qui tout le monde donnerait le bon Dieu sans confession, creuse son chemin dans cette Bretagne rude, aux terres souvent hostiles, talonnée durant tout son périple par deux normands itinérants collecteurs de cheveux humains.

Pendant plus de 20 ans, et en toute impunité, Hélène Jégado va user de sa poudre mortelle, une pincée par-ci, une pincée par-là. Là où elle passe, tout le monde trépasse mais elle n'en a cure, elle voyage librement, sans aucune inquiétude, oeuvrant à dépeupler la lande bretonne.

Elle ne sera finalement confondue qu'un peu avant ses 50 ans par des gendarmes et médecins, qui la traduiront en justice. Au cours de son procès, Hélène Jégado ne manifestera ni regrets ni repentir.  Vieille femme malade, elle subira son sort et acceptera le verdict (la guillotine) comme si elle était étrangère à elle-même et à toutes ses victimes.

(Fleur de Tonnerre, de Jean Teulé, sortie mars 2013, éditions Julliard)


Pam Baileys

dimanche 17 mars 2013

À venir ... yummy !

Aujourd'hui Kate reçoit une amie de longue date : on s'est connu en 6e donc plus de 30 ans !! Ça rajeunit pas ma bonne dame !

Pour l'occasion (assez rare, on n'habite pas à côté), un menu simple et je l'espère bon. YUMMY comme je vois par tout en ce moment sur la toile ...

A très vite pour la suite
Kate Manzana


jeudi 14 mars 2013

Virginie Castaway s'invite chez Monoprix

La voici la voilà, la petite collection issue de la collaboration entre Monoprix et Virginie Castaway.

Depuis quelques années maintenant, Monoprix propose 2 ou 3 fois par an une collection capsule en collaboration avec de jeunes créateurs qui ont le vent en poupe, et c'est toujours un succès parce que, à l'instar du même procédé avec H&M, ici les collections sont financièrement très abordables, les créateurs "de bon ton" et les matières utilisées ne sont pas cheapy cheapy, bref, on ne fait pas ici dans la fausse "haute couture" mais dans le vrai trendy qui ne coûte pas 3 bras.

Pour ce printemps 2013, l'invitée est Virginie Castaway. Une collection douce, fraîche et assez "jungle", mais pas du jungle criard ni über-flashy à la Versace...

Voici quelques unes des créations proposées 







Oui ! c'est pile dans la tendance printemps/été 2013 (tropical & jungle).

Et moi ben j'ai craqué, et cela ne va pas vous étonner, pour l'imprimé léopard (qui est ici tout doux, presque pastel - tâches beiges et jaunes clair sur fond écru). Pour une fois, je n'ai pas pris la robe (j'ai déjà !) mais.... le sweet shirt en moleton, tout douillet, pour flâner sauvage à la maison. J'aime bien le décalage entre le sweet, assez sportif donc, et l'imprimé plutôt glam'.



Il est en vérité bien plus joli que sur l'image, parce que sur le devant du col il a un petit empiècement en triangle en coton cotelé écru, les bords des manches et de la taille sont aussi en coton écru. Il est très doux, tout coton, très léger, c'est un bonheur de se lover dedans en ces jours encore bien froids !

Pam Baileys

mardi 12 mars 2013

Vernis pailleté

J'adore faire de la consurrence à Pam ! surtout quand je reste modeste devant le professionalisme de Pam en terme de manucure.
 
J'avais lorgné sur les vernis pailletés de Pam et j'ai craqué chez H&M (parce que je suis une fille raisonnable) sur ce vernis pailleté légèrement violet.

 
Je l'ai juste posé sur une base fortifiante, sans autre vernis. Comme ça, pour donner à mes ongles un peu de légèreté et de brillant. Et c'est pas mal.  Assez discret je trouve (bon j'ai pas forcé sur la dose non plus ...). Je pourrais essayer des mariages avec une base colorée, à voir ...

 
 
Si ça vous tente, direction H&M pour le Nail Polish "Basement Chill" qui doit coûté 3.95€ ou 4.95€ (je ne sais plus trop mais ça ne va pas plus loin).
 
Bonne manucure !
Kate Manzana
 

 

 

samedi 9 mars 2013

Buon Giorno Firenze

5 jours à Florence, entre soleil et bruine ... et oui il n'y a pas qu'à Paris ou Nantes qu'il pleut ... mais 5 jours à Florence quand même !

Le Duomo, sous le soleil !

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous offre une petite visite en photos, et pour les autres, Florence est toujours belle à voir !
La dernière fois que j'y suis allée, c'était en 1994. Je faisais encore mes études et cette année là, j'avais un cours d'histoire de l'art et plus particulièrement sur la Renaissance, avec une prof qui connaissait bien l'Italie (pour avoir été mariée à un italien). Bref, elle avait organisée un voyage de classe à Florence. Nous devions être une quinzaine à partir, et finalement je me suis retrouvée seule ! Enfin presque puisque la prof est venue accompagnée de ses futurs beaux-parents (je pense qu'ils avaient 55/60 ans et elle 35/40 ans). A 23 ans, je me sentais un peu décalée ... mais j'ai passé 4 jours inoubliables avec des gens charmants.
Presque 20 ans (!) après, je ne me souvenais pas à quel point Florence est incroyable ! A tous les coins de rues, ce ne sont qu'oeuvres d'art, statues, églises ... Toute la Renaissance est là, c'est vraiment unique et incontournable.
Si vous ne connaissez pas, allez-y vite !

jeudi 7 mars 2013

Week-en royal


Non, il ne s'agit pas de mon week-end, mais du titre du film du britannique Roger Michell, qui vient de sortir sur nos écrans.


Bill Murray campe dans ce film le Président Franklin D. Roosevelt.  C'est un acteur que j'aime beaucoup, même s'il n'a pas fait que des films bien intelligents. Je l'ai découvert en 2004 dans "Coffee & Cigarettes" de Jim Jarmush, puis dans "Lost in Translation" de Sofia Coppola, toujours en 2004, qui fut un peu son film-tremplin pour un retour au grand écran. 
Je l'avais également beaucoup aimé dans le très loufoque "La vie aquatique" de Wes Anderson (2005), réalisateur avec lequel il a de nouveau collaboré en 2012 dans "Moonrise Kingdom".

"Week-end royal", c'est la Grande Histoire vue par le prisme de la petite : Daisy, cousine provinciale de Roosevelt, nous raconte un week-end bien particulier de leurs vies : celui, intime, où sa vie bascula et où elle devint la maîtresse de son cousin, puis historique, où le Président des Etats-Unis reçu chez lui, en sa résidence de Hyde Park on Hudson (Etats-Unis) le Roi George VI, tout nouvellement mis sur le trône d'Angleterre après l'abdication de son frère (qui préféra épouser la Duchesse de Windsor plutôt que de régner sur ses sujets), et sa jeune épouse Elizabeth. Ce week-end crucial se déroule en juin 1939. La Grande-Bretagne est alors au bord de la guerre contre l'Allemagne.

(Le Président Franklin D. Roosevelt, dans son bureau, sur les ondes américaines)


Face à cette issue inévitable dont on sait maintenant quelles en ont été les causes et les conséquences pour tous les pays engagés, le Roi George VI tente une négociation avec Roosevelt, en demandant à ce dernier son aide, son soutien et sa participation à cette guerre en s'alliant à la Grande-Bretagne.

Si l'enjeu est terrible et pèse lourdement sur les épaules de ce jeune roi, qui ne voulut jamais l'être, et de surcroît affûblé d'un terrible bégaiement, il semble en aller tout autrement pour Roosevelt, qu'on voit ici évoluer en sa belle campagne, entouré de son dragon de mère, de sa femme, Eleanore, jeune femme qui, délaissée par son mari (polyomélite mais non moins volage) se tourne vers des amours lesbiennes, et bientôt batifolant avec sa cousine Daisy, au grand dam de sa fidèle secrétaire (et amante également). Le "vieux" Roosevelt semble à l'aise, un peu fripon, volage, drôle, désabusé, tandis que George VI est guindé, se tient trop droit et étouffe dans son costume queue-de-pie. et son haut-de-forme "huits reflets". Quant à la Reine Elizabeth, elle est tout simplement outrée de constater l'écart entre les moeurs (très libérales, voire libertines) des américains, et cette bonne éducation stricte et rigide, toute compassée de codes plus sévères les uns que les autres, dans lesquels sa vie a jusqu'alors baignée. 

(Eleanore Roosevelt, Daisy, le Président Roosevelt)


(La Reine Elizabeth et le Roi George VI)

Le clou du week-end : un pique-nique campagnard, pour lequel Roosevelt ordonne que soient servis à ses hôtes britanniques.... des hot-dogs !!! Shocking !!! La Reine Elizabeth est prête à s'étouffer ! Manger avec ses doigts, pensez donc ! Défi que relèvera haut-la-main George VI, pour le plus grand bonheur du président américain. C'est peut-être par ce bout-ci de la lorgnette qu'on peut aussi revoir l'Histoire : un week-end de juin 1939 où un hot-dog mis en bouche britannique et royale qui scella une amitié (et une collaboration) profonde entre l'Amérique et l'Angleterre.

Le tout donne un film plaisant, porté toutefois par un Bill Murray excellent en président des Etats-Unis qui semble enfermé dans son monde, rêveur, loin des préoccupations politiques, baguenaudant dans sa campagne et batifolant entre sa cousine et sa maîtresse. Le propos du film n'est pas purement, loin de là, politique, il donne aussi à voir toutes les facettes de ces protagonistes qui ont fait un moment de l'Histoire. Roi, reine, première dame des Etats-Unis, cousine provinçiale, chacun est épié par la caméra au jeu subtil du réalisateur. Avec, en prime, de très beaux décors naturels de campagne américaine, de beaux décors et de beaux costumes. 

"Week end royal" de Roger Michell, sortie le 27 février 2013 (avec Laura Linney, Samuel West et Olivia Colman - 1 h 35)

Pam Baileys

mercredi 6 mars 2013

Base anti-jaunissement Peggy Sage

En ce moment, mes ongles sont privés de vernis. Voilà pourquoi je ne poste quasiment plus à ce sujet. Bien que je mette toujours très consciencieusement une base protectrice avant d'appliquer mon vernis, mes ongles sont pris une teinte rosée et pas très uniforme qui plus est. Pas très joli, donc.

J'avais, il y a quelques mois, acheté la base anti-jaunissement  Peggy Sage pour Maman-Pam (pour les mêmes causes) et elle en est très contente. J'ai donc investi dans la même, toujours très attachée à cette marque et à ses produits.


Et elle est redoutablement efficace ! C'est une base blanche (qui peut d'ailleurs faire office de vernis totalement "nude"), qui s'applique très bien, sèche ultra rapidement, et, en quelques jours, mes ongles ont repris une teinte quasi-normale. Il faut répéter l'opération donc jusqu'à disparition complète de la coloration de l'ongle. Sur la boite,  il est écrit que ce produit fonctionne également parfaitement pour les ongles jaunis par le tabac (ce qui n'est pas mon cas). Il peut servir également de base au vernis.

Voilà, un petit tuyau, qui de surcroît ne coûte pas un bras : je l'ai payé 7,50 euros chez Cyra Lydo et vu la toute petite quantité qu'il faut pour chaque utilisation, je pense que le flacon (11 ml) va me durer des années.

Bientôt de nouveaux ongles tout beaux tout blancs.... tout prêts pour de nouveaux vernis....

Work in progress !

Pam Baileys

lundi 4 mars 2013

Des abeilles et des hommes


Depuis Marylise Delagrange et "Les animaux du monde", ou "30 millions d'amis" de Jean-Pierre Huttin, le format des documentaires animaliers n'a pas tellement changé ni évolué. C'est un format adapté au petit écran, qui, à en juger par le nombre de chaînes animalières sur le câble, connaît un fort succès.

En ce qui me concerne, je n'ai pas de téléviseur, et comme je suis fascinée par le monde des abeilles (leur organisation sociale, la minutie de leur incessant travail - nourrir et protéger la reine, creuser galeries et alvéoles, féconder les fleurs, produire le nectar...), et grande amatrice/consommatrice de miel, j'ai été enchantée de voir que sur les écrans de cinéma, dès le 20 février 2013, serait diffusé un documentaire consacré à ces laborieuses bestioles.



Je leur suis également reconnaissante, car sans abeilles, ni fleurs, ni fruits, puisque ce sont elles qui fertilisent les fleurs.

J'ai donc vu récemment "Des abeilles et des hommes", documentaire suisse de Markus Imhoof. Le propos (assez flou et survolé tout du long), est de faire prendre conscience au spectateur l'impact de la disparition des abeilles, depuis plusieurs années. Cette disparition affecte tout l'éco-système  et conduit, à terme,  à de désastreuses conséquences. Le documentaire nous propose le témoignage de plusieurs apiculteurs (Autriche, Chine, Amérique du Nord et Australie) : chacun, à son échelle de production, tente de trouver la cause (et le remède) de cette disparition massive des abeilles, le phénomène étant planétaire et touchant toutes les colonies.

Certes, la production agricole mondiale et massive - recourant à grand renfort des pesticides très agressifs -, la pollution, l'effet de serre, les dérèglements climatiques, la perturbation des champs électro-magnétiques et autres joyeusetés contribuent très certainement à fragiliser les organismes des abeilles. Mais il y a une autre cause : un parasite qui décime les colonies d'abeilles.



Si Markus Imhoof pose des questions ("qu'est-ce qui cause la disparition des abeilles ?",  "que sait-on de ce parasite ?", "comment le neutraliser ?") il n'apporte hélas aucune réponse. Le documentaire (assez dispersé et brouillon dans sa construction) s'attache à faire des va-et-vient entre les différents apiculteurs, qui témoignent de leur activité, sans toutefois approfondir la question. J'aurais aimé comprendre d'où vient ce parasite et comment endiguer ses pouvoirs destructeurs.

Partout dans le monde, les abeilles disparaissent massivement. Responsables de la pollinisation, sans ces abeilles nous serions privés de fruits et légumes. Elles subviennent au tiers de notre alimentation. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : sans abeilles, qu'allons-nous manger ?



Markus Imhoof tire une sonnette d'alarme de façon si molle que l'on peine à entendre son message. Le montage, brouillon, comme je l'ai dit plus haut, dilue la cohérence des propos des apiculteurs qui semblent plus résignés par ce fléau que vraiment acteurs de son enrayement. Et puis la voix off de Charles Berling : que vient-elle faire ici ? Elle se superpose aux témoignages (pourtant sous-titrés), des intervenants. Il nous parle d'un grand-père apiculteur et se remémore ses souvenirs d'enfance : qui est ce grand-père ? A  qui appartiennent ces souvenirs ? Ceux de Charles Berling ? Bref, je n'ai vu ni compris l'utilité de cette voix.

Pour résumer, j'ai été assez déçue par ce documentaire (si rare au cinéma), dont j'attendais beaucoup plus : de vraies questions et de vraies réponses surtout. Une analyse plus fine et plus approfondie plutôt qu'un survol trop timide.

Restent de belles images des abeilles, de la nature et des paysages. C'est déjà bien.

"Des abeilles et des hommes" de Markus Imhoolf (sortie le 20 février 2013 - durée : 1 h 30)

Pour aller plus loin :

Je vous conseille ce site internet très bien fait, très informatif également, et soucieux de l'environnement et des abeilles, où il est possible de parrainer des ruches et recevoir le miel produit :

www.untoitpourlesabeilles.fr


Pam Baileys

vendredi 1 mars 2013

La vérité sur l'affaire Harry Quebert

Comme le dit Gérard Collard, libraire de la Griffe Noire à St Maur, s'il y a un livre à lire cette année, c'est celui-ci ! et Dieu sait si Gérard est exigeant en matière de littérature. Pas élitiste, juste exigeant.
Vous ne connaissez pas Gérard Collard ? c'est lui :


Bon, ça n'est pas de Gérard Collard dont je voulais vous parler mais de Joël Dicker, plus playboy, moins punk attitude. Un "petit" suisse de 27 ans qui a écrit un super roman, très impressionnant de maîtrise et de cohérence : La vérité sur l'affaire Harry Quebert aux Editions De Fallois.


Je vous livre la 4ème de couverture :
"À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?"

 
 
C'est un gros pavé de 670 pages, les pages sont denses et on ne le quitte pas. La construction du roman est fait de flash back et d'une double ambition : résoudre l'énigme et disserter sur ce qu'est un écrivain et comment on écrit un livre.
 
Cette deuxième partie n'est pas ce qui me passionne le plus mais c'est habilement intégré au roman. Ca n'est pas trop pompeux ou nombriliste contrairement à d'autres écrivains qui nous font vivre leurs états d'âmes qui n'intéressent qu'eux. Nous ce qu'on veut c'est un bon roman, pas le secret de fabrication. Ici, la difficulté d'écrire fait partie de l'intrigue.
 
Quant à l'énigme policière, jusqu'au bout on attend la vérité. C'est habile, captivant et profond. Chaque personne est attachante, avec ses qualités, ses faiblesses. On entre dans la vie de cette petite ville bien calme du nord des Etats Unis. Tout es calme. Et puis soudain, le drame, et les secrets ressortent, doucement ...
 
Joël Dicker est très habile dans l'écriture, très mâture dans la vie qu'il donne à ses personnages, et très drôle aussi. Il y a des scènes qui mériteraient d'être tournées ! Notamment les répliques avec sa mère, plus juive que juive, et juive de New York, même Woody Allen n'aurait pas osé !
 
Vous comprendrez que j'ai beaucoup aimé ce livre et que je ne peux que vous le conseiller.
C'est un portrait de l'Amérique certes, mais faite avec finesse et retenue.
 
Ca n'est pas un hasard si Joël Dicker a obtenu pour ce livre le Grand Prix du Roman de l'Académie Française 2012 et le Goncourt des Lycéens 2012 !
 
Partez, vous aussi, découvrir la vérité sur l'affaire Harry Quebert !
Kate Manzana
 
http://joeldicker.com/